dimanche 10 septembre 2017

Iran : Atena Daemi en grave danger de santé

 La rupture imminente de la vésicule biliaire d’Atena Daemi menace sa vie, une prisonnière politique détenue dans la prison iranienne de Evine en Iran.
Les simples problèmes d'insuffisance rénale et de vésicule biliaire qui ont été diagnostiqués en avril se sont considérablement aggravés et elle se trouve dans un état de santé dangereux en raison de la privation de traitement décidé par le directeur de la clinique d'Evine. Actuellement, la vésicule biliaire de Mme Daemi risque de se rompre et même si elle n’est pas opérée, la chirurgie sera accompagnée de toute façon d'une infection, déclarent les médecins.

En avril, dans les derniers jours de sa grève de la faim qui a duré 54 jours, Atena Daemi a été visité par un médecin dans un centre médical en dehors de la prison et on lui a diagnostiqué une augmentation de calculs biliaires et une infection primitive des reins. Le médecin lui a ordonné d'être hospitalisée.
Cependant, le chef du dispensaire d'Evine, Abbas Khani, a accusé la famille de Daemi d'essayer de fabriquer une affaire médicale et a accusé Atena de prétendre être malade. Par conséquent, il n'a pas permis son hospitalisation à l'époque.
Depuis, Mme Daemi vomit de la bile et souffre de fièvre et de nausée.
À la suite de la persistance de la famille Daemi, Abbas Khani a finalement ordonné à Mme Daemi d'être réexaminée dans un hôpital en qui il a confiance. Sur la base des nouveaux résultats des tests, il a signalé que Mme Daemi ne souffre pas de problèmes médicaux.
Cependant, la famille Daemi a montré les mêmes résultats à d’autres médecins et ils ont constaté que sa vésicule biliaire est pleine de calculs et que ses reins sont dangereusement infectés et qu'elle doit être hospitalisée immédiatement.
Les médecins spécialistes du bureau du médecin légiste ont également vérifié que Mme Daemi se trouve dans une condition médicale critique et a rejeté la demande faite par le chef du dispensaire d'Evine.
Les mauvaises pratiques cliniques d'Evine dans le cas d'Atena Daemi ne se sont pas limitées à une mauvaise lecture des résultats des tests, mais elle a également reçu les mauvais antibiotiques. Alors qu'elle souffre d'une infection rénale, elle a reçu des antibiotiques puissants pour des problèmes gynécologiques.
En outre, Abbas Khani a déposé une nouvelle affaire contre Mme Daemi pour avoir parlé de son état de santé et il l'a accusé d'avoir insulté les autorités.
Source : Les droits de l’homme en Iran

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