dimanche 3 septembre 2017

Iran : Commémoration des 52 membres de l’OMPI tués dans le massacre à Achraf

 Maryam Radjavi : Le régime a besoin d'anéantir l'OMPI pour assurer sa propre survie, mais a échoué
 Lors du quatrième anniversaire du massacre de 52 membres de l’OMPI résidant à Achraf, en Irak, qui ont été assassinés par le gouvernement fantoche d’Irak et ses agents sur ordre du régime iranien, la Présidente-élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a déclaré :

« L'exécution massive des membres de l’OMPI était la face cachée du recul du régime dans les pourparlers nucléaires et de l'accord nucléaire (JCPOA). Avant le début des pourparlers avec le P5+1 et la signature d'un accord en novembre 2013, le régime a recouru au massacre à Achraf. Suite à l'approbation du JCPOA par Khamenei en octobre 2015, le Camp Liberty a été attaqué par des tirs de roquettes. Toutes les étapes de l'accord nucléaire, depuis les pourparlers secrets jusqu’à la signature de l'accord nucléaire, étaient accompagnées d'attaques et de massacres des résidents d’Achraf. Le régime a besoin d'anéantir sa plus importante menace existentielle, notamment les Moudjahidine du Peuple (OMPI) et la Résistance iranienne, afin d’assurer sa propre survie. »
 Lors d’une cérémonie en présence d'un certain nombre de personnalités internationales et d’un grand groupe de membres de l’OMPI à Tirana, Mme Radjavi a déclaré : « Le massacre d'Achraf, cependant, n’est pas un fait du passé. A l’instar du massacre de 1988, il est directement lié à la Résistance et au mouvement pour la liberté ainsi qu’aux droits de l’homme en Iran. Le dossier d'Achraf doit être ouvert, et Khamenei, Maliki et les autres criminels impliqués dans ce massacre doivent être traduits en justice.
 « De même, il doit être clarifié pourquoi les États-Unis ont tourné le dos à leurs engagements évidents et indéniables pour la protection des résidents des camps Achraf et Liberty et n'ont pris aucune mesure contre un si grand crime. Cela fait partie de la politique de complaisance, particulièrement au cours des huit dernières années, qui a permis des gains sûrs pour les mollahs. La quasi-totalité des catastrophes causées par le régime au Moyen-Orient a été possible grâce au recours à cette politique. »
 Estimant à 600 millions de dollars la valeur des biens de l’OMPI en Irak, Mme Radjavi a rappelé que les États-Unis et l’ONU ont, à plusieurs reprises, pris des engagements écrits et verbaux pour résoudre le problème des propriétés de l'OMPI à Achraf et à Liberty. Elle a exhorté les États-Unis et l’ONU à obliger le gouvernement irakien à rembourser l'OMPI pour ses biens, particulièrement ceux d’Achraf et de Liberty, et toutes les biens de l'OMPI dans ces deux camps qui sont à la disposition des organes du gouvernement irakien.
 Mme Radjavi a salué la grève de la faim des prisonniers politiques des prison de Gohardacht en Iran et a déclaré : « La résistance de ces prisonniers courageux a attiré un large mouvement de solidarité à travers le pays et dans le monde. » Elle a exhorté la communauté internationale à condamner la dictature religieuse et à la tenir responsable afin de mettre fin à la torture et à la persécution des prisonniers politiques.
 Dans une autre partie de son intervention, Mme Radjavi a déclaré : « Quatre années se sont écoulées depuis les exécutions massives des membres de l’OMPI à Achraf, mais les projets successifs du régime pour anéantir l'OMPI ont échoué. Le sacrifice de leurs victimes a inspiré la résistance et a motivé la mobilisation sociale. Deux ans après la signature du JCPOA, les mollahs n’ont ni relevé le niveau de l'économie du pays qui est faillite, ni répondu aux exigences de la société en ébullition de l’Iran. Ils n'ont aucun moyen pour sortir du bourbier en Syrie, et la division au sommet de leur régime funeste est de plus en plus grande. »
 Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 1er septembre 2017

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