À la suite de rapports sur la condition critique de plusieurs prisonniers politiques iraniens en grève de la faim dans la prison de Rajai Shahr, le commissaire pour la politique des droits de l’homme du gouvernement fédéral et l'aide humanitaire au ministère fédéral des affaires étrangères, Bärbel Kofler, a publié la déclaration suivante (5 septembre) :
Des nouvelles très inquiétantes de l’Iran m’ont été rapportées ces derniers jours.
Plus d'une douzaine de détenus politiques dans la prison de Rajai Shahr, qui sont en grève de la faim pour protester contre leur transfert dans une aile de haute sécurité et contre les conditions inhumaines dans lesquelles ils se trouvent, se trouvent dans une situation très critique. Ils ne reçoivent pas de soins de santé appropriés, et leurs familles et avocats ne sont pas autorisés à leur rendre visite.
Cela viole les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l'Iran a ratifié. Je demande au gouvernement iranien et à toutes les personnes occupant des postes à responsabilité au sein du système judiciaire de s'acquitter de leur obligation afin d’assurer un traitement humain de tous les prisonniers.
Informations complémentaires :
Plus d'une douzaine de détenus politiques dans la prison de Rajai Shahr à Karaj, près de Téhéran, ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur traitement inhumain et dégradant. Le 30 juillet 2017, ils ont été transférés dans une aile de haute sécurité de la prison, où le système de ventilation est insuffisant et où il n'y a pas d'eau potable propre, pas de nourriture et pas assez d'espace pour dormir. Les prisonniers - y compris Mehdi Khazali, qui a été dans le coma pendant un certain temps, et le journaliste, Alireza Rajaei, qui souffre de cancer - ne reçoivent pas de soins médicaux aprpropriés.
Source : Les droits de l'homme en Iran
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