CSDHI - Mohammad Najafi, avocat spécialisé dans la défense des droits humains, a été condamné à trois ans d'emprisonnement à la prison centrale d'Arak, en Iran.
Mohammad Najafi a été condamné à trois ans de prison et à 74 coups de fouet pour « propagande contre le gouvernement » et « publication de mensonges » après avoir plaidé en faveur d'un jeune client, Vahid Heydari, âgé de 22 ans, décédé dans des conditions suspectes dans un centre de détention iranien.
« Les décisions contre moi, Ali Bagheri et Abbas Safari ont été maintenues sans changement : un an et 74 coups de fouet pour « propagande contre le gouvernement » et deux ans pour « publication de mensonges », a écrit Najafi dans un message publié sur Facebook le 18 octobre 2018.
« Les condamnations prononcées à l'encontre des autres accusés, dont six de mes clients, ont été suspendues pendant cinq ans », a-t-il ajouté.
En janvier 2018, l'avocat Mohammad Najafi a déclaré aux médias que les autorités tentaient de dissimuler la cause de la mort suspecte de Heydari, mort en détention dans le 12ème commissariat d'Arak entre fin décembre 2017 et début janvier 2018, en prétendant qu'il s'était suicidé. Les autorités iraniennes ont affirmé qu'au moins deux autres détenus s'étaient « suicidés » en détention en 2018 : l'écologiste irano-canadien Kavous Seyed-Emami et Sina Ghanbari.
Source : Les Droits de l’homme en Iran
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