lundi 19 novembre 2018

Les courageux travailleurs de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh ont interrompu la prière du vendredi dans la ville de Suse au douzième jour de leur grève



Les travailleurs excédés de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh ont poursuivi leur grève pour la douzième journée consécutive le vendredi 16 novembre, avec un rassemblement devant le gouvernorat de Suse et des manifestations dans les rues de cette antique cité. Ils ont scandé : « N'ayez pas peur, nous sommes tous ensemble », « Nous n’accepterons pas l'humiliation ». Protestant contre la destruction de ce pôle économique du pays, les grévistes ont symboliquement porté le cercueil de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh et ont scandé « aujourd'hui est un jour de deuil ».

Les ouvriers venus de différentes parties de l’usine se sont alors rassemblés sur le lieu de la prière du vendredi pour protester contre la dictature. En tournant le dos au mollah prononçant le sermon, ils ont scandé : « Face à la patrie, dos à l'ennemi », « le travailleur est prêt à mourir, mais n'acceptera pas l'humiliation », « A bas l'oppresseur ». Cette initiative audacieuse a interrompu la cérémonie qui sert la propagande du régime islamiste.
Le complexe industriel de canne à sucre Haft Tappeh compte environ 4 000 employés. La nouvelle vague de grèves des travailleurs a lieu en protestation contre le non-paiement de plusieurs mois de salaire, les réclamations d'assurance et autres arriérés, et les conditions de vie difficiles des travailleurs. Ces derniers demandent la création de conseils du travail indépendants et la détermination du statut de ce grand complexe économique du pays. Les autorités refusent de satisfaire les demandes légitimes des travailleurs et se contentent de promesses creuses.
Saluant les courageux grévistes, Maryam Radjavi, présidente de la Résistance iranienne, a déclaré : « Les ouvriers de l'usine de canne à sucre Haft Tappeh, se sont insurgés contre l'oppression en scandant « ni les menaces, ni l'emprisonnement n'ont plus d'effet », « Nous avons faim », et ont appelé les Iraniens à s’insurger contre le pillage systématique des richesses du pays. » Elle a exhorté les organisations internationales de défense des droits de l'homme et les syndicats dans le monde à soutenir les travailleurs en grève en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 novembre 2018

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