Un prisonnier a été pendu, le samedi 3 novembre, dans la prison d’Ardakan à Yazd, dans le centre de l'Iran.
Samei Mohtarami, 45 ans, a été placé en isolement, le 1er novembre. Il a été reconnu coupable de meurtre.
On lui a accordé la chance d’obtenir la diyeh (compensation financière) pour la famille de la victime. Étant pauvre, la famille Mohtarami n’a pas pu rassembler les fonds.
En Iran, un meurtrier condamné n'a pas le droit de solliciter une grâce ou une commutation de sa peine aux autorités, bien que ce droit soit protégé par l'article 6 (4) du Code de procédure pénale. La famille d'une victime de meurtre a le droit soit, d'insister pour qu'il soit exécuté, soit ou de pardonner au meurtrier, soit de recevoir la diyeh.
Les autorités iraniennes soutiennent que la qisa - la peine qui a été infligée pour les meurtriers condamnés - ne constitue pas une exécution - malgré le fait que ceux qui sont condamnés à la qisa sont mis à mort par l'État. Cette affirmation n'est pas acceptée en droit international.
Source : Les Droits de l’homme en Iran
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