Les médias iraniens n'ont pas encore publié d'informations relatives à l'exécution d’un citoyen irakien, exécuté en Iran.
Un citoyen irakien a été pendu à la prison centrale de Zanjan pour meurtre.
Soran Rashid Zahedi (Surnom : Soran Holiri), 33 ans, aurait été exécuté le matin du 6 novembre 2018, selon les sources de l'IHR (Iran Human Rights).
Le ressortissant irakien résidait en Iran depuis près de trois décennies. La source qui souhaite conserver l’anonymat a déclaré à IHR : « Il y a quatre ans, Soran travaillait dans une cimenterie de la ville de Zanjan où il a tué une personne là-bas. La victime devait à Soran trois millions et demi de tomans (74 euros environ). Le jour de l'incident, la victime a obtenu un prêt de sept millions de tomans (148 euros) mais il a refusé de payer sa dette à Soran. Ils se sont battus et la personne a été tuée.
La famille de Soran n’a pas pu obtenir le consentement de la famille de la victime pour que sa condamnation à mort soit annulée. Le Code pénal iranien ne stipule pas spécifiquement que les meurtriers condamnés sont passibles de la peine de mort, mais plutôt de « qisas », qui signifie « la loi du Talion » ou rétribution. C’est ainsi que l’État confie effectivement la responsabilité de l’exécution pour meurtre à la famille de la victime.
Les médias iraniens n'ont jusqu'à présent pas publié d'informations relatives à l'exécution susmentionnée.
Selon le rapport annuel iranien des Droits de l'homme sur la peine de mort, 240 des 517 condamnations à exécution prononcées en 2017 ont été exécutées pour meurtre. Il n’existe pas en Iran de classification du meurtre par degré, ce qui conduit à une condamnation à mort pour tout type de meurtre, quelle que soit son intensité et sa préméditation.
Source : Les droits de l'homme en Iran
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