CSDHI - Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté récemment des dizaines de membres de la minorité ethnique des Arabes, dont plusieurs enfants, dans la province riche en pétrole du Khouzistan en Iran.
Des militants et des proches rapportent que les forces de sécurité du régime des mollahs ont fait une descente dans les quartiers de Koi Farhang, Koi Andisheh et Koi Alamolhoda dans la ville de Shoushtar le 28 mai et ont arrêté au moins 30 personnes, sans mandat, au cours de ce raid à domicile mené tôt le matin.
Parmi les personnes arrêtées, qui sont toutes membres de la minorité ethnique arabe du Khouzistan, il y a :
Hamid Zoghaibi, 32 ans
Hakim Kabi, 31 ans
Ayoub Tarfi, 28 ans
Ali Badwi, 29 ans
Mohammad Badwi, 21 ans
Amer Rahmineh, 20 ans
Hamid Aghili, 18 ans
Mostafa Aghili, 15 ans
Hakim Kabi, 31 ans
Ayoub Tarfi, 28 ans
Ali Badwi, 29 ans
Mohammad Badwi, 21 ans
Amer Rahmineh, 20 ans
Hamid Aghili, 18 ans
Mostafa Aghili, 15 ans
Au cours du mois de mai, au moins deux autres affaires d'arrestations ethniques massives d'Arabes ont été signalés dans les provinces du sud de l'Iran, les habitants déclarant que la raison de ces arrestations est de semer la peur parmi la population.
La province du Khouzistan compte une importante population arabe (2,5 à 5 millions d'habitants), dont beaucoup vivent dans des zones urbaines dépourvues d'équipements de base. La province souffre de privations économiques et de niveaux élevés de pollution de l'air et de l'eau, bien que le Khouzistan soit riche en ressources naturelles car il détient la plupart des réserves de pétrole et de gaz de l'Iran.
De nombreux Arabes iraniens déclarent que le régime iranien les discrimine systématiquement, notamment dans les domaines de l'emploi, du logement, de l'accès aux fonctions politiques et de l'exercice des droits culturels, civils et politiques.
Dans une autre affaire d'arrestation pour motifs politiques, la famille de Somayeh Ramouz, de la province de Bushehr, n'a toujours pas de ses nouvelles après près d'un mois.
Ramouz, une coiffeuse de 37 ans, aurait été arrêtée pour des messages qu'elle a publiés sur des médias sociaux. Elle serait détenue à la prison de Bushehr la nuit, mais au bureau des services du renseignement pendant la journée pour y être interrogée.
Sa famille s'est rendue à plusieurs reprises au bureau des services du renseignement et au ministère public, mais n'a obtenu aucune nouvelle, et son mari a reçu l'ordre de ne pas parler aux médias. Une fois, elle a été autorisée à passer un coup de fil à sa famille, au cours duquel elle a dit qu'elle était transférée au centre de détention des services du renseignement de Bushehr.
De nombreuses organisations de défense des droits humains ont rapporté que l'infection par le coronavirus dans les prisons est plus meurtrière en raison du manque de mesures d'hygiène et de soins médicaux appropriés dans les prisons, ainsi que de l'incapacité à maintenir une distance sociale. Malgré cela, le régime refuse d'autoriser les prisonniers politiques à sortir pendant le coronavirus, malgré les promesses de permission ou de libération de plusieurs milliers de prisonniers en mars.
Source : Iran Focus (site anglais)
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