CNRI Femmes – Des femmes chefs de famille se sont réfugiées dans la périphérie des villes en raison de la pauvreté et du manque de logements adéquats. Elles vivent dans des tunnels et des fosses sous des bâtiments délabrés.
Ces femmes font partie des 38 millions de personnes au moins qui vivent dans des bidonvilles et des taudis en Iran.
Dormir dans les rues, ou même dans des tombes vides – et maintenant dans des fosses souterraines – font partie des phénomènes que le régime des mollahs a imposés à la société iranienne.
Plus de 80 % des Iraniens vivent en dessous du seuil de pauvreté en raison des politiques prédatrices de ce régime. Selon les experts du régime, le visage de la pauvreté en Iran est féminin.
« Certaines femmes chefs de famille vivent souvent dans des ruines, des bâtiments délabrés, des trous souterrains et des puits d’eau, principalement parce qu’elles sont sans abri. Certaines de celles qui vivent dans des bidonvilles ou des tentes n’ont pas de logement convenable », a déclaré Mohammad-Reza Mahboubfar, chercheur en sciences sociales, dans une déclaration aux médias officiels (site Etemad Online – 22 juin 2020).
« Le nombre de femmes chefs de famille dans le pays a également augmenté. Ces personnes sont confrontées à de nombreux problèmes car elles sont sans abris et en raison de l’inflation, ainsi qu’au manque de biens de première nécessité tels qu’un emploi et un logement. Certaines de ces femmes sont contraintes d’émigrer vers les banlieues où elles sont la cible de divers maux sociaux tels que la violence, la toxicomanie, (les forçant à) vendre leurs bébés et à se prostituer. Elles sont privées de l’aide sociale des institutions officielles. Même parmi celles qui ont un emploi « décent », certaines femmes chefs de famille vivent en dessous du seuil de pauvreté et sont privées d’un niveau de vie minimum », a ajouté Mahboubfar.
Au moins 60 % de la population de Téhéran vit dans des bidonvilles et des taudis.
Faisant référence à l’augmentation choquante de cette population, Mahboubfar a déclaré : « On estimait dans le passé qu’il y avait environ 25 millions de personnes qui vivaient dans les bidonvilles, mais aujourd’hui ce nombre est passé à 38 millions. On peut même dire que la population des habitants des bidonvilles à Téhéran a augmenté de 60%. »
Selon le chercheur social, « avant le coronavirus, le seuil de pauvreté était de 8 millions de tomans… La plupart des habitants des bidonvilles, les travailleurs journaliers, les travailleurs saisonniers, les colporteurs, etc. ont perdu 70 à 80 % de leur salaire. Il est naturel qu’ils aillent à la périphérie des villes pour chercher un logement et un abri. Une partie de la périphérie des villes est constituée de bidonvilles, l’autre partie est constituée de tentes ou d’autres abris déficients. Les sans-abri ont construit des campements improvisés et insalubres qui engendrent la criminalité. »
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