Over 60,000 dead of coronavirus (COVID-19) in Iran-Iran Coronavirus Death Toll per PMOI MEK sources
Les décès dans les hôpitaux de la province de Téhéran dépassent 16.000
9050 décès du 20 février au 21 juin dans 34 des 138 hôpitaux affectés à l’épidémie
9050 décès du 20 février au 21 juin dans 34 des 138 hôpitaux affectés à l’épidémie
Maryam Radjavi : le nombre croissant et ahurissant de victimes dans tout le pays et en particulier à Téhéran, résulte tout droit de la politique criminelle de Khamenei et de Rohani qui va ouvertement à l’encontre de l’avis des ministères concernés et des experts officiels. Au lieu d’aider les gens et de mettre à l’arrêt provisoire les secteurs non essentiels, ils envoient les travailleurs à l’abattoir du coronavirus. Puis ils se plaignent sans vergogne que les mesures sanitaires ne sont respectées qu’à 9% par la population. Comment est-il possible à Téhéran, une des capitales les plus peuplées du monde, d’envoyer des millions de gens au travail et de vouloir en même temps qu’ils respectent la distanciation sociale ?
Alireza Zali, chef du centre national de lutte contre le coronavirus : environ 20% de la population de Téhéran a contracté le virus jusqu’à présent.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé aujourd’hui 22 juin 2020, que le nombre de décès survenus au cours des quatre premiers mois iraniens (du 21 mars au 21 juin) dans les seuls hôpitaux de la province de Téhéran est supérieur à 16 000. Dans la province de Téhéran, peuplée de 14 millions d’habitants, 138 hôpitaux soignent des malades du Covid-19. Selon des chiffres établis durant cette période dans 34 de ces 138 hôpitaux, 9050 personnes sont mortes. Le nombre de décès à l’hôpital Baghiatollah des pasdarans est de 1250. Il faut y ajouter le nombre de morts à domicile et dans tous les lieux non hospitaliers.
De cette manière le nombre de décès du coronavirus dans 334 villes du pays dépasse avec certitude les 60.000 personnes. Le nombre de décès dans les provinces de Khorassan-Razavi est de 3390, de Lorestan 2060, d’Azerbaïdjan occidental 1570, de Golestan 1440, de Kerman 735 et d’Ilam 370.
A Téhéran, l’agence Fars affiliée aux pasdarans a cité aujourd’hui Alireza Zali, en qualité de « commandant des opérations contre le coronavirus dans la mégapole de Téhéran » disant que « 20% de la population de Téhéran a contracté à ce jour le coronavirus ». Ce qui signifie clairement que 2,8 millions de personnes de la province de Téhéran ont été infectées. Zali a aussi été cité par l’agence Arya aujourd’hui : « dans cette province nous sommes confrontés au CoronaPlus virus plutôt qu’au coronavirus (…) en plus d’une dimension biologique complexe, ce virus a des dimensions sociales, culturelles et économiques et a changé pratiquement tous les systèmes de la province (…) Vu la nouvelle poussée de l’épidémie, il est nécessaire que les hôpitaux qui avait réduit leurs sections Covid-19, reprennent du service (…) Le respect des protocoles de santé et de la distanciation sociale intelligente au début du projet étaient en moyenne de 62%, au bout de deux semaines il est tombé à 28% et après ça à 11%, pour finir à moins de 9%. » De son côté le gouverneur d’Islamchahr, en banlieue de Téhéran, cité aujourd’hui par le site Hamchahri, parle d’une hausse surprenante des cas positifs et des hospitalisations à l’hôpital Imam Reza ces dix derniers jours.
Le gouverneur de Mahchahr dans la province du Khouzistan, cité lui aussi par le site Hamchahri aujourd’hui, a déclaré un état d’urgence en raison de la multiplication des cas positifs en l’espace d’un mois. « Depuis la mi-mai (…) nous connaissons une situation au rouge et d’urgence à Mahchahr avec une hausse quotidienne de cas positifs. »
Le président de la faculté des sciences médicales de la province d’Ispahan, cité par l’agence Mehr hier, a mis en garde contre la deuxième vague de l’épidémie et annoncé que « les malades dans le secteur de Kachan ont décuplé par rapport aux jours précédents. »
Selon l’agence de presse de la radiotélévision aujourd’hui, le vice-président de la faculté des sciences médicales de Machad, dans la province de Khorassan-Razavi, a déclaré : « Les résultats des consultations dans les centres couverts par le CHU sont positifs à 40%. Alors que dans le passé, 20 à 25% étaient positifs. Ces dernières semaines, le nombre de patients externes a considérablement augmenté. »
Le gouverneur du Khorassan du sud a déclaré à l’agence Isna aujourd’hui : « Aucune des onze villes du Khorassan du sud ne sont en vert ou en blanc et trois villes, Birjand, Ghaen et Sarbisheh sont en rouge (…) ces quinze derniers jours le nombre de tests positifs, de malades respiratoires aigus et d’hospitalisations a augmenté de manière significative et inquiétante. »
L’agence Mehr a cité le président de la faculté des sciences médicales de la province du Golestan qui a déclaré : « Le nombre d’enfants infectés par le coronavirus au Golestan a augmenté. Jusqu’à présent, six décès dus au coronavirus sont survenus chez les enfants (…) Sept villes de la province sont dans le rouge ».
Selon l’agence Fars, le directeur de la faculté des sciences médicales de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad a déclaré : « Le nombre de cas positifs, comme les jours précédents, montre une tendance significative à la hausse ».
A Qazvine, le président de la faculté des sciences médicales a fait état « d’une augmentation de 25 % des cas positifs au cours de la seconde moitié du mois, par rapport à la première moitié », selon l’agence Mehr du 21 juin.
Selon l’agence IRNA aujourd’hui, « le gouverneur de Guénaveh a recommandé à son homologue de Bouchehr d’imposer un strict verrouillage de la ville. L’un des problèmes les plus importants est l’augmentation des hospitalisations, et l’hôpital est plein. Sur les 377 patients infectés, 94 sont des fonctionnaires, et 25 % sont des membres du personnel soignant qui sortent du cycle de la prestation de services. Si cette tendance se poursuit, il sera extrêmement difficile pour le personnel médical de travailler. »
Au Sistan-Baloutchistan, le président de la faculté des sciences médicales de Zahedan a déclaré: « Nous assistons à la montée du coronavirus dans toute la province et malheureusement dans toutes les villes. La nuit dernière, 85 patients souffrant de problèmes respiratoires aigus et testés positifs au Covid-19, ont été hospitalisés à l’hôpital Avicenne de Zahedan. Nos collègues ont annoncé que l’hôpital est plein », a rapporté l’agence Tasnim aujourd’hui.
A Ilam, le président de la faculté des sciences médicales, a déclaré selon le quotidien Hamshahri du 22 juin: « Depuis l’apparition du virus, nous avons connu la pire situation ces dernières 48 heures en termes de cas positifs et d’hospitalisations dans la province. »
En Azerbaïdjan occidental, a écrit le quotidien Hamshahri aujourd’hui, « chaque jour, nous assistons à une propagation importante du virus à Mahabad ».
Dans la province de Fars, le maire de Chiraz a été cité par l’agence de presse de la radiotélévision aujourd’hui : « Les cas positifs ont connu une augmentation croissante et sans précédent dans la province. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que le nombre croissant et ahurissant de victimes dans tout le pays et en particulier à Téhéran, résulte tout droit de la politique criminelle de Khamenei et Rohani qui va ouvertement à l’encontre de l’avis des ministères concernés et des experts officiels. Au lieu d’aider les gens et de mettre à l’arrêt provisoire les secteurs non essentiels, ils envoient les travailleurs à l’abattoir du coronavirus. Puis ils se plaignent sans vergogne que les mesures sanitaires ne sont respectées qu’à 9% par la population. Comment est-il possible à Téhéran, une des capitales les plus peuplées du monde, d’envoyer des millions de gens au travail et de vouloir en même temps qu’ils respectent la distanciation sociale ?
Mme Radjavi a ajouté que, dans un contexte où les crises économiques s’aggravent chaque jour et où le taux de change du dollar a dépassé les 200 000 rials, la seule préoccupation du régime des mollahs est de renforcer les mesures de répression pour éviter un soulèvement populaire qui déracinerait la dictature. La session à huis clos du parlement du régime, en présence du général Ali Baqeri, chef d’état-major des armées, convoquée mardi dernier, a précisément été organisée dans ce but.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 juin 2020
Le 22 juin 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire