CSDHI - Le procureur public et révolutionnaire du comté de Chahinchahr et Meymeh, situé dans la province d’Ispahan en Iran a annoncé qu'il avait prononcé des peines de prison, d'exil et de mort pour certains des manifestants arrêtés lors des protestations qui ont secoué l’Iran en novembre 2019.
Au cours d'un point de presse qui a eu lieu le 27 juin 2020, le procureur Nassruddin Salehi a également souligné que les verdicts seraient exécutés et mis en œuvre de manière imminente. Il n'a rien dit sur l'identité ou le nombre des personnes concernées.
Le 26 juin 2020, le chef du département de la justice de la province d'Ispahan a également annoncé que huit manifestants arrêtés lors des manifestations de 2018 et 2019 avaient été condamnés pour le chef d’accusation suivant, « corruption sur terre ».
Lors d'un sermon prononcé vendredi au cours de la prière à Ispahan, l’Imam Mohammadreza Habibi a déclaré que l'accusation de « corruption sur terre » avait été prouvée dans le cas des huit condamnés. Il a averti d'autres manifestants qu'ils seraient traités de manière catégorique.
La corruption sur terre est l’une des accusations les plus lourdes du système judiciaire iranien, passible de la peine de mort.
Précédemment, la cour suprême iranienne a confirmé les condamnations à mort prononcées contre trois manifestants arrêtés lors du soulèvement de novembre 2019, Amir Hossein Moradi, Saeed Tamjidi et Mohammad Rajabi. Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a prononcé les condamnations à mort, à la prison et au fouet.
Source : Iran HRM
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