CSDHI - Entre la maladie COVID-19, les suicides de prisonniers orchestrées par les autorités carcérales, les meurtres de prisonniers en révolte à cause des conditions de détention, les tortures et châtiments inhumains, les journées des prisonniers en Iran s'apparentent à un cauchemar qui a pris forme de réalité.
Les prisons iraniennes sont de véritables nids infestées de maladies, exploités par les responsables carcéraux pour torturer davantage leurs détenus, les soumettre à leurs volontés. Récemment, nous avons découvert un nouveaucauchemar devant lequel sont acculés les détenus en Iran : le sida et l'hépatite C. L'ancien chef de l'organisation pénitentiaire iranienne, Ali Asghar Jahangir, lors de sa cérémonie d'adieu, le samedi 13 juin, a déclaré qu’il y avait 268 prisons en Iran et il a ajouté que parmi 211 000 détenus, 2 000 souffraient du sida et 7 000 de l'hépatite C.
Il a poursuivi : « Nous avons 268 centres pour les prisonniers. Compte tenu du nombre total de prisonniers, pour 100 000 âmes, 255 sont en prison. »
L'ancien chef des organisations pénitentiaires a ajouté : « 38 % sont détenus pour des infractions liées aux stupéfiants et 30 % pour vol, 10 % pour des délits contre d'autres personnes et 22 % sont en prison pour d'autres infractions. ».
Comme l'a dit Jahangir : « Aujourd'hui, 1 219 détenus sont condamnés pour ne pas avoir payé de dot… 2 000 prisonniers ont le SIDA. 7000 sont atteints d'hépatite C. » (Site Web officiel IRIB et Radio Farda – le 13 juin 2020)
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