CSDHI - Près d'un mois après l'arrestation d'une Iranienne dans la province de Bouchehr, dans le sud de l'Iran, les autorités du régime clérical refusent toujours de fournir des informations sur son sort, laissant sa famille dans une terrible inquiétude.
Somayeh Ramouz a été arrêtée le 9 mai 2020 par les services ministère du Renseignement de Bouchehr. Elle aurait été arrêtée pour ses activités sur les réseaux sociaux.
Les responsables du Renseignement de Bouchehr ont mis en garde le mari de Somayeh Ramouz contre tout contact avec les médias.
Sa famille a effectué plusieurs visites récentes aux services de renseignement et au parquet de la ville pour la rechercher, mais les autorités refusent de leur fournir des informations, selon une source proche de la famille.
La source estime que Mme Ramouz est détenue la nuit à la prison de Bouchehr, puis est transférée durant la journée dans les services de renseignement pour être interrogée.
Lors d'un bref appel téléphonique le 23 mai 2020, cette coiffeuse de 37 ans a eu le temps d'indiquer à sa famille qu'elle avait été transférée au centre de détention du renseignement de Bouchehr.
Le cas de Mme Ramouz fait actuellement l’objet d’une enquête à la section 1 du parquet de la ville de Borazjan.
Malgré de nombreuses informations d'ONG de défense des droits humains sur l'épidémie de Covid-19 et la mort de prisonniers en Iran, les autorités continuent d'arrêter des militants des droits civiques et de renvoyer en prison ceux qui avaient été temporairement libérés.
Le pouvoir judiciaire en Iran avait émis une directive, autorisant les prisons à accorder des permissions de sortie à des milliers de détenus afin de prévenir la contagion de la COVID-19 dans les prisons.
La directive précisait que les détenus condamnés pour des délits de sécurité et condamnés à des peines de « plus de cinq ans » seraient exclus des libérations provisoires.
Par conséquent, de nombreux prisonniers politiques et de conscience n'ont pas bénéficié d'amnisties ou de permissions de sortie.
Depuis le mois de mars, beaucoup prisonniers qui avaient été libérés ont de nouveau été incarcérés, dans les conditions effroyables qui caractérisent les prisons en Iran.
Source : Iran HRM
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