Un homme non identifié exécuté pour meurtre à Mashhad
Des sources officielles ont signalé l’exécution d’un homme pour meurtre à la prison centrale de Mashhad.
Selon le journal Khorasan, l’exécution de l’homme s’est produite dans la matinée du 29 mai. Ce que l’on sait à son sujet, c’est qu’il avait 27 ans, et portait un nom de famille inconnu, Shahab. La justice l’avait condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.
Il aurait causé la mort de trois personnes en incendiant un immeuble résidentiel le 21 février 2017.
Un autre homme non identifié exécuté pour meurtre à Karaj
Des sources officielles ont rapporté l’exécution pour meurtre d’un homme non identifé, au pénitencier de Karaj, en Iran.
Selon Rokna, l’homme non identifié a été exécuté le 29 mai. Il était âgé de 22 ans et il avait été condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.
L’homme inconnu exécuté se serait arrangé pour rencontrer sa fiancée dans un parc de Karaj le jour du meurtre, en septembre 2019. Sur son chemin, il a soudainement été bloqué par un groupe de jeunes hommes qui l’ont attaqué sous prétexte qu’il harcelait une fille (sa fiancée). Pour se défendre, il a sorti un couteau, poignardant et tuant l’un des agresseurs. Puis, il a fui.
Selon les données recueillies par Iran Human Rights, au moins 183 personnes ont été exécutées pour meurtre en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à lune peine de qisas (la loi du talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois qu’un accusé a été condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Une femme détenue exécutée à la prison de Qarchak
Le mercredi 25 mai 2022, une détenue condamnée pour meurtre a été exécutée à la prison de Qarchak, dans la ville de Varamin.
Selon HRANA, l’agence de presse des activistes des droits de l’homme, le mercredi 25 mai 2022, le régime des mollahs a exécuté Ladan Molla-Saeedi. Elle avait été placée en isolement avant l’exécution.
Mme Molla-Saeedi avait également été placée à l’isolement le mois dernier, mais son exécution a été retardée après avoir reçu un moratoire de la famille de la victime.
Les informations les plus récentes du Centre de statistiques et de publication des militants des droits de l’homme en Iran (HRA) indique qu’entre le 1er janvier 2021 et le 20 décembre 2021, au moins 299 citoyens, dont quatre délinquants juvéniles, ont été exécutés. En outre, 85 citoyens ont été condamnés à mort au cours de cette période.
Source : IHR
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