Résident d’Abadan, Ronak Rezai a récemment été arrêtée au milieu des manifestations qui ont éclaté après l’effondrement du bâtiment Metropol. Ronak effectuait des recherches dans la ville pour terminer sa thèse.
Plusieurs associations scientifiques d’étudiants et des étudiants en sciences sociales ont publié une déclaration condamnant la détention de Ronak Rezai et demandant sa libération inconditionnelle.
La déclaration dit notamment : « Ronak est une être humaine attentionnée et une chercheuse tenace. Elle s’était rendue à Abadan pour effectuer des recherches dans le cadre de sa thèse. Compte tenu de l’incident tragique qui s’est produit récemment à Abadan et des difficultés rencontrées par la population à la suite de l’effondrement de l’immeuble Metropol, enfermer des êtres humains aussi innocents ne fait qu’ajouter à notre chagrin. Ces personnes n’ont rien fait de mal si ce n’est d’endurer les douleurs, les souffrances et la répression et de faire entendre la voix des opprimés. Malheureusement, Ronak est pris dans une telle cruauté. Tout en compatissant avec nos compatriotes d’Abadan, nous condamnons fermement la détention de Mme Rezai et exigeons sa libération immédiate et inconditionnelle. »
Dix jours de manifestations à Abadan et dans des dizaines d’autres villes
Au moins 43 personnes, dont six femmes, sont mortes dans le tragique incident d’Abadan.
Selon la chaîne télégraphique d’État Khabar-e Vijeh, le bilan de l’effondrement de l’immeuble Metropol avait atteint 43 morts le 5 juin 2022.
Les habitants du Khouzestan et de plusieurs autres provinces iraniennes sont descendus dans la rue pendant dix nuits consécutives. Les femmes étaient en première ligne des protestations antigouvernementales. Elles ont participé activement aux cérémonies de deuil en solidarité avec le peuple d’Abadan.
Aux chants de « Mort à Khamenei », elles ont protesté contre les actions criminelles des mollahs. Des dizaines de personnes ont été arrêtées.
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