Selon une source informée : « M. Fathi est tombé dans les escaliers. Il a été blessé lors de son arrestation par les forces de sécurité de l’État ».
Le militant syndicaliste a été arrêté par les forces de sécurité à son domicile dans un village de la province de Fars, dans le centre-sud de l’Iran, le 8 juin.
En mars 2022, Mehdi Fathi a été initialement condamné à 12 ans de prison, deux ans d’exil à Garmsar, deux ans d’interdiction de voyager et deux ans de révocation de passeport pour « rassemblement et collusion visant à perturber la sécurité nationale, propagande contre le régime et insulte du dirigeant et fondateur du régime ».
La peine a été ramenée à huit ans d’emprisonnement, à la révocation du passeport et à l’interdiction de voyager par la cour d’appel de la province de Fars.
Le militant syndicaliste aurait dû purger cinq ans derrière les barreaux en vertu de l’article 134 du code pénal islamique, qui permet aux accusés de ne purger que la peine la plus longue dans les cas de condamnations multiples.
Source : Iran HRM
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