On l’avait envoyé en congé du pénitencier du Grand Téhéran le 11 juillet. Mais on l’avait emmené à la prison d’Evine le 30 septembre, avant de terminer son traitement médical.
Les forces iraniennes ont initialement arrêté le prisonnier politique, Akbar Bagheri, en mai 2017 lorsque les forces de sécurité ont fait une descente à son domicile. Elles ont confisqué ses effets personnels et ses documents. Après 20 jours d’interrogatoire en isolement à la prison de Dizelabad, à Kermanshah, les autorités iraniennes l’ont libéré sur les demandes insistantes de sa famille.
Bagheri a de nouveau été arrêté le 21 février 2018, lors du rassemblement de protestation des investisseurs spoliés devant le parlement à Téhéran. Les forces de sécurité l’ont arrêté et ont confisqué son téléphone portable comme preuve d’un crime.
Des agents l’ont ensuite emmené dans le quartier 209 de la prison d’Evine, où on l’a maintenu pendant 48 heures en isolement sous la torture et les interrogatoires. En mars 2018, il a été transféré au quartier 4 de la prison d’Evine.
Après quatre mois, la justice a condamné le prisonnier politique à 9 ans de prison pour « rassemblement et collusion » et « propagande contre l’État. » La cour de révision a fixé une caution de 250 millions de tomans pour sa libération provisoire. Après trois semaines où sa famille a fourni la caution, le juge présidant son affaire a arrêté sa libération.
Le 15 mai 2019, on l’a transféré d’Evine au quartier 2 du grand pénitencier de Téhéran sans préavis.
Akbar Bagheri a récemment été condamné à 11 mois et 15 jours d’emprisonnement et à 50 coups de fouet dans une affaire commune avec huit autres prisonniers.
Une confrontation en octobre 2021, au cours de laquelle des criminels violents ont attaqué les prisonniers politiques avec des couteaux, figurait parmi les charges retenues contre les prisonniers politiques.
Au cours de cette confrontation, des criminels violents engagés par les autorités du pénitencier du Grand Téhéran ont battu les prisonniers politiques.
Akbar Bagheri, Pouya Ghobadi, Shapour Ehsani Rad, Esmail Gerami, Alireza Farshi, ont été jugés le 8 janvier par la branche 101 du tribunal pénal de Hassanabad Fashafoyeh sur la fausse accusation d' »émeute en prison ».
Les chefs d’accusation retenus contre eux à la suite d’une plainte déposée par des responsables de la prison sont les suivants : émeute par participation à des manifestations en prison et organisation de célébrations en prison.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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