Lors d’un appel téléphonique à sa famille, Behnam Mousivand leur a dit que « dès que les agents l’ont transféré en isolement, il a entamé une grève de la faim. Il a refusé le sucre et le sel et n’a bu que de l’eau. »
Behnam Mousivand s’est récemment vu refuser un traitement dans un hôpital malgré son état de santé grave parce qu’il avait refusé les menottes et les entraves sur le chemin de l’hôpital.
Il a quitté son quartier de la prison d’Evine mercredi après avoir reçu une lettre judiciaire indiquant que les autorités pénitentiaires l’enverraient à l’hôpital.
Cependant, après avoir quitté sa cellule, on a emmené dans un « lieu inconnu » où on l’a battu et menotté de force.
Selon certaines informations, ces derniers jours, les autorités ont empêché son transfert vers un hôpital hors de la prison malgré la détérioration de son état de santé. Le directeur de la prison d’Evine a même menacé de le transférer dans un autre lieu.
Plus tôt, le 19 avril, Behnam Mosivand a été battu par les autorités pénitentiaires pour avoir refusé de porter des menottes et des entraves lors de ses déplacements à l’extérieur de la prison pour recevoir un traitement médical.
Le même jour, il a entamé une grève de la faim de 16 jours pour protester contre les traitements brutaux que lui infligent les gardiens de la prison, son état de santé s’étant gravement détérioré.
Behnam Mosivand a été hospitalisé le 28 avril en raison de complications de santé. Il a mis fin à sa grève le 5 mai lorsque des représentants du pouvoir judiciaire lui ont rendu visite à l’hôpital et ont promis de répondre à ses demandes.
Le prisonnier politique, Behnam Mosivand, purge une peine totale de six ans pour des condamnations pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et « propagande contre le système ».
Le prisonnier politique, 35 ans, a été arrêté à plusieurs reprises pour son activisme politique.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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