mercredi 25 janvier 2023

Appel à une action immédiate pour libérer et sauver le prisonnier politique Ali Moezi et le prisonnier du soulèvement Hassan Firouzi

 Le prisonnier politique Ali Moezi, 70 ans, arrêté le 1er octobre 2022 lors d’un raid du ministère du renseignement à son domicile, est gravement malade et en danger. Il avait subi une intervention chirurgicale peu de temps avant son arrestation et souffre de ses conséquences. Il a un besoin urgent de soins médicaux sérieux.

M. Mozzi est détenu dans le quartier 4 d’Evine sans être fixé sur son sort et il est privé de soins et de moyens médicaux minimums. Il avait déjà été arrêté trois fois auparavant pour son soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) dans les années 1980, 2000 et 2010 et a passé un total de 14 années en prison.

En raison de la maladie et des tortures subies ces quatre dernières décennies, il est dans un état physique grave et a besoin de soins médicaux urgents.

D’autre part, Hassan Firouzi, prisonnier du soulèvement, arrêté à Téhéran le 26 novembre, a été brutalement torturé pour lui extorquer des aveux forcés. Ayant perdu un rein sous la torture, il a été emmené à l’hôpital pour y être soigné le 14 décembre, et malgré la prescription du médecin d’y rester pour se faire opérer, il a été ramené en cellule d’isolement à Evine. Il est tombé dans le coma en raison des graves tortures et du manque de traitement, mais ses bourreaux l’ont tout de même maintenu en prison.

Infirmier, Hassan Firouzi qui soignait en secret les blessés du soulèvement, est la cible des violences de ses interrogateurs et tortionnaires. Le régime a informé sa famille que le tribunal de Chahr-e-Rey l’a accusé de « guerre contre Dieu » et condamné à mort et qu’elle sera contacté la veille de sa pendaison.

Hassan parle de « tortures répétées » dans une cassette audio d’un appel à sa famille et dit: « Si vous voulez exécuter, exécutez ! Ils m’ont beaucoup torturé, mais je n’ai pas signé d’aveux forcés et je ne le ferai pas parce que je sais que des aveux forcés sont ma corde de pendaison ».

L’agence de presse Mizan affiliée au pouvoir judiciaire des mollahs a écrit dans une dépêche suspecte le 22 janvier, qu’aucun individu du nom de Hassan Firouzi ne se trouve en état d’arrestation ni ne purge de peine dans aucune prison d’Iran. »

La Résistance iranienne appelle le Haut-Commissaire et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à agir d’urgence pour sauver la vie des prisonniers politiques, en particulier en faisant libérer Ali Moezi et Hassan Firouzi.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 23 janvier 2023

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