Le sans-papiers baloutche Nazir Sorkhkaman exécuté secrètement pour des délits liés à la drogue à Kerman
Nazir Sorkhkaman, un Baloutche condamné à mort pour des accusations liées à la drogue, a été secrètement exécuté dans la prison de Roudan à Hormozgan, le 9 janvier. Il avait 28 ans, il était sans papiers et originaire du village de Milak à Zabol.
Une source informée a déclaré : « Nazir a été arrêté sur des accusations de drogue il y a plus de deux ans et condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de la ville de Roudan, dans le Hormozgan. Ils l’ont exécuté sans en informer sa famille ».
Sa famille et son avocat n’ont pas été prévenus et il n’a pas pu voir une dernière fois sa famille.
Au moment de la rédaction cet article, aucune de leurs exécutions n’a été signalée par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.
Deux hommes baloutches exécutés secrètement pour des infractions liées à la drogue
Deux hommes baloutches ont été exécutés secrètement sur des accusations liées à la drogue dans la prison centrale de Kerman, le 8 janvier. Ils s’appelaient Mohammad Rasoul Shehbakhsh (Notizehi), 44 ans, et un homme seulement identifié comme Akhtar Mohammad (nom de famille inconnu), tous deux originaires de Zahedan.
Selon une source informée, « Mohammad Rasoul a été arrêté sur des accusations de drogue après avoir reçu huit balles dans l’abdomen et les jambes. Il a été condamné à mort sans son avocat. Bien que la cour suprême ait annulé la sentence à quatre reprises, le juge Ghorbani de la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Kerman lui a dit qu’il devait être exécuté. Il a été transféré en isolement avec un autre Baloutche nommé Akhtar Mohammad vers midi. »
Leurs exécutions ont eu lieu sans que leurs familles ou leurs avocats soient prévenus et sans avoir le droit à une dernière visite.
Majid Sedaghat exécuté pour meurtre à Yasuj
Majid Sedaghat, condamné à une peine de qisas (la loi du talion) pour meurtre, a été exécuté à la prison de Yasuj, le 8 janvier. Il s’agirait de Majid Sedaghat, condamné à une peine de qisas pour meurtre.
Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (la loi du Talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois l’accusé condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Peyman Arab Gicheh exécuté pour des infractions liées à la drogue à Karaj
Peyman Arab Gicheh, condamné à mort pour des infractions liées à la drogue, a été exécuté au pénitencier de Karaj, le 10 janvier.
Selon des sources d’IHRNGO, il avait été arrêté sur ces accusations, il y a environ trois ans.
Source : IHR/CSDHI
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