Les inondations ont touché près de 2 000 villages et plusieurs villes, rendant impossible l’accès à plus des deux tiers d’entre eux. Un représentant du gouvernement a reconnu que les premières évaluations avaient révélé que 500 maisons avaient été complètement détruites. Bien qu’une semaine se soit écoulée depuis le début des inondations, les habitants du Sistan et du Baloutchistan sont toujours entourés par la montée des eaux.
Le site web officiel Ensaf News a rapporté que les inondations ont causé des destructions considérables au Sistan-Baloutchistan, et que certains villages sont toujours inondés.
Un chef de village de la région de Dashtiari, dans la ville de Chabahar, a fait remarquer que le gouvernement n’a commencé à reconnaître l’existence des inondations qu’après les récentes élections, ce qui donne aux communautés touchées le sentiment d’avoir été négligées.
La situation à Dashtiari et Talang, telle que rapportée par Eghtesad Online, est désastreuse, les habitants, en particulier les femmes et les enfants, souffrant de détresse mentale. Les habitants se sentent abandonnés, car l’aide tarde à arriver et l’assistance gouvernementale fait défaut.
Un survivant des inondations a raconté l’expérience éprouvante de la perte de sept villageois à Talang et a décrit les mesures désespérées prises par les gens pour se réfugier des eaux froides des inondations.
Des images partagées sur les médias sociaux montrent que la seule aide qui parvient aux régions touchées par les inondations provient de différentes provinces, sans aucune assistance substantielle du gouvernement. De plus, des informations indiquent que le régime entrave les efforts publics pour fournir de l’aide à la population touchée.
Le chef du conseil islamique du district de Bahuklat a relaté un incident pénible au cours duquel un père et son fils ont passé deux jours et deux nuits au sommet d’un arbre dans une rivière en crue. Malgré les appels à l’aide, aucune organisation n’a envoyé d’hélicoptère pour les secourir.
Selon Fararu, au moins trois décès ont été signalés à la suite des récentes inondations.
Dans un article publié dimanche, les médias officiels ont admis que les villes de Kash, Sib et Suran, Fanuj, Iranshahr, Mirjaveh, Nikshahr, Delgan, Chabahar, Saravan, Zahedan, Nimruz, Sarbaz, Konarak, Meherstan et Dashtiari avaient été endommagées par ces inondations. En outre, environ 400 000 personnes ont été touchées.
Moinuddin Saeedi, représentant parlementaire de Chabahar, a qualifié la situation de critique, comparant les récentes pluies à la gravité du cyclone Gonu. Il a critiqué l’absence d’infrastructure de gestion de crise et a noté l’interruption importante des services essentiels.
Malgré les informations locales confirmant les conditions désastreuses, le directeur de la gestion des crises de la province du Sistan-Baloutchistan a nié tout blocage des voies de communication. Cependant, des renseignements provenant de la ville de Nikshahr contredisent ces affirmations et font état de la destruction de ponts, ce qui a eu pour conséquence d’isoler plus de 200 villages du centre ville.
Source : INU/ CSDHI
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