Le nombre de participants à la manifestation de mercredi était d'environ 7 000.
Selon certaines informations, un groupe d’enseignants retraités présents à la manifestation s’est opposé à la non-application de la directive de 2021 sur les ajustements des pensions, qui stipulait que « 90 % des avantages spéciaux liés au grade devaient être inclus dans les salaires de retraite ».
Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Être classé est notre droit / C'est le résultat de notre dur labeur » pour exprimer leur mécontentement face à la non-prise en compte de leurs revendications. Ils ont également brandi des billets de 100 000 rials (environ 0,14 dollar) en guise de protestation symbolique contre leurs faibles retraites.
Les manifestants ont également scandé des slogans tels que « Professeur, criez / Criez pour vos droits » et « Trois ans d’incertitude / Maudite soit cette collusion ».
Le gouvernement avait promis qu’avec la mise en œuvre de la loi de péréquation, les pensions des enseignants retraités seraient augmentées à 90% des salaires de leurs homologues actifs de la même catégorie.
Cette promesse non tenue, les manifestants ont exigé le paiement des arriérés résultant des ajustements de pension de 2021 pour les enseignants retraités.
Le samedi 16 novembre, un groupe d'enseignants retraités avait également organisé une manifestation devant le bureau présidentiel à Téhéran, protestant contre le manque d'attention accordé à leurs revendications.
Ces manifestations ne sont pas les premiers rassemblements d’enseignants à la retraite cette année.
Malgré les promesses faites par le régime iranien, les conditions de vie des retraités en Iran se dégradent de jour en jour.
Source: Iran Focus
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