Aujourd’hui, la troisième commission de l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à la majorité (77 voix pour et 28 contre) une résolution condamnant les violations flagrantes et systématiques des droits humains commises par le régime clérical. Il s’agit de la 71e résolution des Nations unies condamnant les violations des droits humains en Iran.
La résolution « condamne avec la plus grande fermeté l’augmentation alarmante de l’application de la peine de mort », notamment « la poursuite de l’exécution de femmes, qui a atteint le nombre le plus élevé d’exécutions de femmes signalées depuis 2013 ; le maintien de la peine de mort (…) contre des mineurs, et l’utilisation de la peine de mort (…) comme outil de répression politique. » La résolution condamne également « les mesures utilisées pour réprimer les manifestations, y compris les manifestations en (…) 2022, notamment le recours aux arrestations massives et à la détention arbitraire (…), y compris le recours à la force entraînant la mort, la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants pendant l’arrestation, la violence physique et les sévices psychologiques en détention, y compris la violence sexuelle et sexiste » pour obtenir des aveux forcés, et « l’imposition et l’application de la peine de mort à l’encontre des personnes liées aux manifestations ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué la résolution qui, selon elle, donne un petit aperçu des crimes du régime. Elle a déclaré que la tendance croissante et accélérée des violations des droits humains et le mépris du fascisme religieux au pouvoir pour les résolutions de l’ONU augmentent la nécessité de renvoyer le dossier des crimes du régime clérical devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Mme Radjavi a ajouté qu’au cours des quatre mois qui ont suivi l’entrée en fonction du nouveau président du régime, plus de 500 prisonniers ont été exécutés, ce qui représente une augmentation d’environ 80 % par rapport à la même période sous le mandat d’Ebrahim Raïssi.
Elle a rappelé que : Comme l’a souligné le professeur Javaid Rahman, rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran, dans son rapport de juillet 2024, les dirigeants du régime clérical doivent être traduits en justice pour crimes contre l’humanité et génocide. Le rapporteur spécial a qualifié les exécutions des années 1980 et le massacre de 1988, dont la grande majorité des victimes étaient affiliées à l’Organisation des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI/MEK), d’exemples de génocide et de crimes contre l’humanité, et a noté que les responsables de ces crimes, y compris le guide suprême du régime, continuent d’occuper des postes clés, ajoutant que les crimes contre l’humanité se poursuivent encore aujourd’hui.
Les responsables des exécutions des années 1980 sont responsables de l’assassinat de plus de 1500 manifestants en novembre 2019 et de la répression sanglante du soulèvement de 2022 qui a fait plus de 750 martyrs, ainsi que des exécutions quotidiennes en Iran, a souligné Mme Radjavi.
Soulignant que l’impunité dont jouissent les dirigeants du régime a ouvert la voie à la poursuite de ces crimes, la présidente élue du CNRI a déclaré : Le parrain des exécutions, des assassinats et du bellicisme doit être expulsé de toutes les instances internationales. C’est à la fois le souhait du peuple iranien et un impératif pour la paix et la tranquillité mondiales aujourd’hui.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 novembre 2024/CNRI
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