Dans une déclaration, ils ont appelé les étudiants à rejoindre le front uni contre les exécutions.
Nous comprenons vraiment ce qu’est une exécution lorsque le compagnon de cellule qui souriait hier encore est appelé par haut-parleur et ne revient jamais.
Nous saisissons la gravité de l’exécution lorsque nous nous souvenons des cris de la mère de Mohsen Shekari et des larmes de la mère de Mohammad Ghobadlou.
Nous sentons le poids de l’exécution quand la peur de perdre les jeunes d’Ekbatan, tous remplis de rêves, nous fait pleurer.
Qu’avons-nous fait face aux exécutions ? Ce crime s’est répété au moins 650 fois depuis le début de cette année.
Si l’heure est à l’unité, et si nous devons nous unir, rassemblons-nous sur ce terrain d’entente le plus humain qui soit et opposons-nous aux exécutions.Nous appelons tous les étudiants du pays à rejoindre les prisonniers du pays dans les grèves « Non aux exécutions » tous les mardis et à montrer leur solidarité de toutes les manières possibles.
En mémoire du soulèvement de novembre 2019, Amirhossein Moradi et Ali Younesi.
Source : CSHDI
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