Les manœuvres du régime et ses efforts intensifiés et généralisés pour empêcher l’adoption de cette résolution se sont finalement révélés vains.
La résolution condamne le régime des mollahs pour ses violations répétées du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), son manque de coopération avec les enquêtes de l’AIEA et sa non-conformité avec les résolutions précédentes, notamment celle de juin 2024. Elle exige une évaluation complète du programme nucléaire du régime, incluant ses activités nucléaires non déclarées, ainsi qu’un rapport détaillé sur sa coopération avec l’AIEA d’ici à la réunion du Conseil des gouverneurs en mars 2025, ou au plus tard au printemps 2025.
Le 20 novembre 2024, devant le Parlement européen, Madame Radjavi a souligné que la première étape urgente et nécessaire pour empêcher une dictature terroriste de se doter d’une bombe atomique est de réactiver le mécanisme de déclenchement prévu par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU et de rétablir les six résolutions du Conseil de sécurité sur les projets nucléaires du régime.
À la suite de l’adoption de la résolution par le Conseil des gouverneurs, Madame Radjavi a déclaré qu’il était temps que le Conseil de sécurité de l’ONU examine la question du régime iranien sous le Chapitre VII de la Charte des Nations unies afin d’assurer la paix et la sécurité internationales.
Elle a également salué les Iraniens épris de liberté qui, comme les années précédentes, ont inlassablement porté les revendications du peuple iranien devant l’AIEA ces derniers jours, exprimant sa gratitude pour leur persévérance indéfectible.
La Résistance iranienne a été la première à révéler, en juin 1991, les projets et installations secrètes d’armes de destruction massive de la théocratie au pouvoir. Elle se tient prête à accompagner les inspecteurs de l’AIEA pour retracer l’origine des particules d’uranium utilisées dans la fabrication de bombes et identifier les responsables du régime impliqués dans ces activités.
Le régime des mollahs cherche depuis longtemps à développer une arme nucléaire par le biais de la dissimulation, de la tromperie et du mensonge, un effort non patriotique qui a coûté plus de deux mille milliards de dollars au peuple iranien. Depuis que la Résistance iranienne a dévoilé pour la première fois les ambitions nucléaires du régime il y a 33 ans, et en particulier après avoir révélé les principales installations de Natanz et d’Arak il y a 22 ans, le régime n’a jamais volontairement communiqué à l’AIEA ses activités nucléaires illégales.
Dans une interview accordée à la chaîne 4 de la télévision d’État le 22 janvier 2019, Ali Akbar Salehi, ancien chef de l’organisation nucléaire et ministre des Affaires étrangères du régime, avait avoué : « Seul le plus haut responsable du régime [Khamenei] était au courant… Son éminence (Khamenei) nous avait prévenus : ‘Faites attention, ils ne tiennent pas leurs promesses.’ Il y avait une série de tubes d’un diamètre de deux ou trois centimètres et d’une longueur de trois ou quatre mètres. Nous avions acheté la même quantité de tubes similaires. On nous a demandé de les remplir de ciment, ce que nous avons fait… Mais nous n’avons pas déclaré que nous avions des tubes supplémentaires car, si nous l’avions fait, ils auraient exigé : ‘Vous devez également remplir ces tubes avec du ciment.’ Maintenant, nous allons utiliser ces tubes ; nous les avons toujours. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
21 novembre 2024
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