vendredi 13 décembre 2013

Inquiétudes des membres du Congrès américain sur les tricheries du régime iranien

CNRI – Lors d’une réunion d’audition devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, en présence du Secrétaire d’Etat John Kerry, le président de la commission et plusieurs membres ont mis en garde contre les tricheries du régime iranien vis à vis de l’accord nucléaire de Genève.
Cette audition a eu lieu le 10 décembre, sous la direction d’Ed Royce, le président de la commission.
John Kerry a essayé de répondre aux inquiétudes des membres du Congrès à ce sujet. Il a insisté sur la nécessité d’empêcher le régime iranien de se doter de l’arme atomique. Kerry a dit que si le régime iranien ne respecte pas les clauses de l’accord de Genève et s’il installe de nouvelles centrifugeuses, des sanctions plus fermes seront mises en place.
Ed Royce a affirmé : « Nous ne reconnaissons pas au régime iranien le droit d’enrichir l’uranium. Il faut que les activités d’enrichissement d’uranium en Iran soient contrôlées de façon efficace.»
Brad Sherman, membre de la sous-commission de la lutte contre le terrorisme, a demandé à John Kerry que les sanctions contre le régime iranien soient appliquées de façon ferme et complète.
Dana Rohrabacher, le président de la sous-commission Europe-Asie a évoqué les antécédents du régime iranien qui n’incite guère à la confiance. Il a ajouté : « Nous doutons que l’on puisse faire confiance au régime iranien. Un accord nucléaire avec ce régime n’est envisageable que s’il aboutit à l’arrêt du programme nucléaire de ce pays. »
Eliot Engel, membre éminent de la commission des Aaffaires étrangères, a affirmé : « Alléger les sanctions n’est pas une politique correcte et donnera au régime iranien la possibilité de préserver ses capacités nucléaires. »
Par ailleurs, lors de cette audition, Ileana Ros-Lehtinen, la présidente de la sous-commission Moyen Orient a demandé que le lieu de détention des dissidents iraniens prises en otage par le gouvernement irakien soit précisé.
A ce sujet, Ted Poe, le président de la sous-commission de lutte contre le terrorisme a posé la question suivante : « Pourquoi après 5 attaques contre le camp d’Achraf et en particulier après l’attaque meurtrière du 1er septembre, les auteurs de ces attaques n’ont pas été identifiés et les régime iranien et irakien n’ont pas été sanctionnés ? »

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