samedi 14 décembre 2013

RSF: la répression de la liberté de l'information en Iran au nom de la religio

                              

CNRI - Reporters sans frontières a placé le régime iranien dans sa liste des pays qui "sacrifient l'information sur l'autel de la religion", dans son dernier rapport.
On peut lire dans l'introduction de ce rapport fouillé : "Fondé sur des recherches menées par Reporters sans frontières, le présent rapport met en lumière deux dangers connexes pour une liberté démocratique aussi fondamentale que celle d’informer. Le premier réside dans les ambigüités de la censure pratiquée au nom de la religion. Veut-on punir la remise en cause d’un dogme ? L’atteinte présumée au “sentiment croyant” d’une communauté ? La contestation du pouvoir des patriarches et des mollahs ?"

Selon RSF, "dans les théocraties, l’arme légale du “blasphème” sert à maintenir l’ordre social". Dénonçant "l’utilisation de la religion à des fins politiques," Reporters sans frontières a enquêté dans plusieurs pays au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique et dans certains pays européens.
Le rapport cite notamment une étude publiée aux Etats-Unis par le Pew Research Center qui indique que 94 des 198 pays du monde, soit 47 % des États, sont dotés d’une loi punissant le “blasphème”, l’“apostasie” ou la “diffamation des religions”. Disparue du vocabulaire courant dans le monde occidental, l’“apostasie”, le fait de renoncer volontairement à sa religion, est souvent considérée comme l’un des crimes les plus graves en terre musulmane. Vingt pays la punissent, parfois de mort. Tous ont l’islam pour religion dominante."
L'ONG a appelé les instances internationales à combattre cette forme insidieuse de répression des libertés.

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