mardi 22 avril 2014

Iran : exécution de cinq condamnés à la prison de Gohardacht

                             
Les familles des victimes rejoignent la protestation des familles de prisonniers politiques devant la présidence des mollahs
Le régime inhumain des mollahs, dans la matinée du 22 avril a pendu cinq condamnés ensemble à la prison de Gohardacht, dans la ville de Karadj, en banlieue de Téhéran. La veille, ils avaient été confinés à l’isolement en prélude à leur exécution.

Ce crime inhumain accompli alors que l’opinion publique est soulevée par l’indignation et le dégoût en raison du raid violent lancé le 17 avril contre les prisonniers politiques d’Evine, vise à renforcer le climat de peur dans la société et dans les centres de détention du pays.

Alors que le nombre des exécutions collectives et arbitraires après l’arrivée de Rohani à la présidence dépasse les 700, ce mollah démagogue a affirmé la semaine passée que les exécutions, châtiment inhumain et anti-islamique, était un « commandement de Dieu » et « une loi du parlement qui appartient au peuple ».

Les familles des condamnés exécutés qui tenaient dans les mains des pancartes où on pouvait lire « exécutés, pourquoi ? », ont rejoint le rassemblement des familles de prisonniers politiques devant la présidence des mollahs. Cette protestation visait le raid violent des forces répressives contre les détenus politiques de la section 350 d’Evine le 17 avril.

Cette attaque sauvage destinée à briser la résistance des prisonniers et à intensifier le climat de peur, a soulevé une vague d’indignation dans la population.

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