mardi 22 avril 2014

Scénario ridicule du régime iranien pour détourner l’attention d’un grave crime à Evine

                           
                                                       la prison d’Evine 

Gholam Hossein Esmaïli, directeur de l’organisation pénitentiaire, dans une tentative ridicule de couvrir le crime inhumain du régime à la prison d’Evine a déclaré le 21 avril : « A la suite de la diffusion de fausses nouvelles depuis l’intérieur de la prison, nous avons enquêté et identifié l’élément à l’origine de ces fausses informations et nous l’avons livré aux autorités judicaires. »
Il a également répété le mensonge comme quoi les « détenues de la section 350 d’Evine ont rencontré leur familles » et a dit : « comme je l’ai dit avant, il n’y a pas eu de heurts dans la section 350 du centre de détention d’Evine et il n’y a eu qu’une inspection périodique. Les nouvelles d’affrontements entre des détenus et nos collègues ne sont pas vraies et ce sont des mensonges publiés par les opposants à l’Etat. »
Les rapports reçus de l’intérieur du régime des mollahs indiquent que selon le scenario forgé pour échapper aux conséquences de l’attaque préméditée contre la section 350, et en préparant les montages vidéos, de hauts responsables du régime essaient de faire croire que des prisonniers auraient déclenché les violences en attaquant les agents, brisant des fenêtres et insultant les gardes, et c’est ainsi que des prisonniers qui cherchaient à attaquer les gardiens de la prison ont été blessés. Selon ce scénario, les prisonniers auraient agi en coopération avec “des medias étrangers” et des “cercles étrangers”, et en ligne avec la résolution du Parlement européen pour montrer que les droits humains et les droits des prisonniers sont violés en Iran, et pour amener la question des droits humains dans les négociations nucléaires.
Reporters Sans Frontières a publié une dépêche sur les attaques contre la section 350, disant que « selon les informations obtenues par Reporters Sans Frontières, cette attaque avait été préparée et organisée par certains hauts responsables de la justice, par le département de l’information des gardiens de la révolution et par le ministère du Renseignement. La présence de certains de leurs représentants au moment de cette descente de police à Evine n’est pas une simple coïncidence.”
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire générale de l’ONU, la Haut-commissaire aux droits de l’homme et les autres organes concernés des Nations Unies, ainsi que toutes les organisations des droits humains à condamner vigoureusement cette attaque criminelle et les efforts du régime iranien visant à détourner l’attention de la vérité, et demande une enquête internationale indépendante sur ce crime inhumain.

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