lundi 28 avril 2014

Iran : Nous ne reculerons, ni sur la question du nucléaire, ni sur les droits de l’Homme - responsable

                              
                        Le chef du soi-disant « Conseil judiciaire des droits de l’Homme »
                                    du régime iranien Mohammad-Djavad Laridjani 

Le chef du soi-disant «Conseil judiciaire des droits de l’Homme» du régime iranien a encore une fois exprimé sa colère contre les condamnations internationales des violations des droits de l’Homme en Iran et a réaffirmé que le régime des mollahs «ne reculera pas (de ses positions) ni sur la question du nucléaire, ni sur les droits de l’Homme ».
Mohammad-Djavad Laridjani a déclaré à Tasnim (une agence de presse liée à la Force terroriste Qods) : « Les droits de l’Homme ont été transformés [par l’Occident] en un terrain pour nous attaquer. »
Laridjani a déclaré le 10 avril : « Le problème est que l’Occident ne comprend pas que le Qisas (la loi de talion) est différente de l’exécution. Nous n’avons pas honte de la lapidation ou des autres punitions islamiques (…) Personne n’a le droit de dire à un juge de ne pas appliquer certaines peines afin d’éviter que l’ONU se fâche. Nous devons défendre fermement et sérieusement la peine de lapidation ».
Il a ajouté : « Le qisas et les autres peines sont des choses belles et nécessaires. C’est une façon de protéger les droits individuels et civils dans une société (…) Le bourreau ou la personne chargée d’appliquer les peines est en fait un très bon défenseur des droits de l’Homme. On peut dire qu’il y a de l’humanité dans l’acte de qisas. »
Laridjani a fait ces déclarations peu après les événements du 17 avril pendant lesquels les prisonniers politiques détenus dans la section 350 de la prison d’Evine ont été sauvagement battus et insultés par un grand nombre de forces répressives du régime des mollahs. L’excuse pour ce raid était que les agents de la prison voulaient inspecter l’intérieur de cette prison.
La section 350 de la prison d’Evine est le lieu de détention des prisonniers politiques, notamment ceux qui sont emprisonnés sur des accusations d’appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).
Le 17 avril, Amnesty International a condamné le raid perpétré à Evine et a appelé à une action urgente.
Les assaillants avaient particulièrement ciblée leurs attaques contre les prisonniers qui sont accusés d’être affiliés à l’OMPI. Ces prisonniers ont été battus plus durement et un certain nombre d’entre eux ont été blessés.
Les autorités de la prison d’Evin ont placé un certain nombre de ces prisonniers politiques en isolement, malgré leurs blessures et leur besoin de traitements médicaux. Depuis lors, on ne dispose  d’aucune nouvelles sur le sort de ces prisonniers, ni sur leurs conditions de détention.
Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne, a appelé à une enquête internationale indépendante sur ce raid barbare contre les prisonniers politiques à Evin, une enquête qui serait supervisée par le Haut Commissaire de l’ONU sur les droits de l’Homme et par le Dr Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran. Elle a également demandé la mise en place de visites régulières des prisons du régime iranien par le Comité international de la Croix-Rouge, semblables à des visites qui ont eu lieu dans les prisons d’Iran à la fin de l’époque du Chah.

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