lundi 28 avril 2014

Iran : exécution publique de trois prisonniers politiques

                            
 Le régime inhumain des mollahs a pendu en public le 26 avril trois jeunes prisonniers politiques baloutches et sunnites dans la ville de Zabol, dans le sud-est de l’Iran. Ali Dah-Mardeh, 20 ans, Iman Galvi, 20 ans, et Omid Piri, 23 ans, accusés d’avoir tué le procureur criminel de Zabol. Ils n’ont eu droit à aucune procédure judiciaire équitable dans leur simulacre de procès et ont été condamnés à mort. La peine a été confirmée quelques jours plus tard par la cour suprême des mollahs.
Durant leurs cinq mois de réclusion dans les services de renseignement de la ville de Zahedan, ces trois condamnés ont été violement torturés pour leur arracher des aveux. Les traces de ces violences se voyaient sur leur corps et ils ne pouvaient ni marcher, ni s’allonger, ni s’asseoir.
 Par ailleurs les 24 et 26 avril, deux condamnés du nom de Mojtaba Nouri et Ali Doniadideh de la prison centrale de Zahedan et un autre détenu ont été pendus en public dans la ville de Semnan à l’Est de Téhéran.
 Lors d’une autre mesure barbare, le 27 avril, un homme jeune a été fouetté en public à Birjand dans l’est de l’Iran. Un responsable des forces répressives a dit à ce propos : « La police traite avec sévérité tous les fauteurs de troubles et ceux qui portent atteinte à la sécurité et ne fait preuve d’aucune indulgence dans ce domaine. »
 Alors que le raid des forces répressives contre les prisonniers politiques d’Evine a soulevé l’indignation générale, que l’inflation et la misère frappent de plein fouet la majorité de la population et que les mensonges du mollah Rohani apparaissent les uns après les autres, le régime des mollahs ne voit qu’un moyen de contenir les protestations en augmentant la répression et les exécutions, surtout en place publique.
 Le silence et l’inaction de la communauté mondiale face aux exécutions en Iran qui ont dépassé les 700 sous le mandat de Rohani, encouragent la tyrannie religieuse à exécuter davantage, et à poursuivre ses violations sauvages et systématiques des droits humains en Iran.

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