Saman Naseem, condamné alors qu’il était mineur, risque d'être exécuté le 19 février 2015 a rapporté Amnesty International.
Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, sa famille a reçu des informations fiables selon lesquelles celui-ci serait exécuté le 19 février. D'après les informations recueillies par notre équipe de chercheurs, les autorités ont empêché l'avocat de Saman Naseem de continuer à s'occuper de l'affaire et n'ont pas autorisé ce jeune homme à engager un autre avocat.
Saman Naseem a été condamné à mort en avril 2013 par un tribunal pénal de Mahabad, dans la province de l'Azerbaïdjan occidental, pour « inimitié à l'égard de Dieu » (mohareb) et « corruption sur Terre » (ifsad fil arz) en raison de son appartenance au Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), un groupe d'opposition armé kurde, et de son implication dans des activités armées à l'encontre des gardiens de la révolution. Sa peine a été confirmée par la Cour suprême en décembre 2013.
Selon les documents de procédure, au début de l'enquête, Saman Naseem a admis avoir tiré sur des gardiens de la révolution en juillet 2011. Il est revenu sur sa déclaration lors de la première audience, affirmant avoir tiré en l'air et ne pas connaître le contenu des « aveux » écrits qu'il avait été obligé de signer, étant donné qu'il avait les yeux bandés au moment de son interrogatoire. Ce jeune homme n'a pas pu avoir accès à son avocat au début de l'enquête, et aurait été victime de torture. On l'aurait ainsi suspendu la tête en bas pendant une longue période.
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