CNRI - "L’intégrisme islamiste, les racines, les solutions et le rôle du régime iranien", était le thème d'une conférence à l'occasion de l'anniversaire de la révolution antimonarchique de février 1979 en Iran. Parmi les participants à cette conférence se trouvaient notamment Dominique Lefebvre, député du Val d’Oise, Robert Rochefort, eurodéputé et Vice-président du MoDem, Nicole Fontaine, ancienne présidente du Parlement européen.
Dans son intervention, le sénateur belge Pierre Galand, président de la Fédération humaniste européenne et président de l’Organisation mondiale contre la torture-Europe (OMCT-Europe), a déclaré:
« C’est pour moi un plaisir d’être à vos côtés et à travers vous, à travers tous ceux qui sont sur le terrain de lutte, de vous dire combien je me sens solidaire de votre cause, parce que votre lutte s’inscrit dans cette histoire des peuples. Cette histoire qui a été tracée déjà par Ben Bella, par Ho Chi Minh, par Mandela, par Salvador Allende. Cette dignité des peuples qui refusent l’asservissement, cette dignité des peuples qui sont capables de se relever sans cesse et de mener ce combat à travers notre humanité.
Et je vous dirai que d’avoir entendu tout ce qui a été dit aujourd’hui me conforte dans le fait que finalement, nous formons ici une immense chaine Internationale. Mais nous n’avons pas été encore capables de faire en sorte que cette lutte triomphe et que les mollahs soient mis au rencart. Je pense qu’il y a un manque de travail commun qui devrait être étudié et approfondi.
Nous devons aussi être capables de dire "ça suffit!", c’est pas normal que l’Europe ait été capable à un moment donné de nommer un "envoyé spécial" pour régler la question du camp d’Achraf et aujourd’hui rien n’a été fait réellement par l’Europe. C’est un des plus pauvres pays de l’Europe qui a accueilli les 400 réfugiés qui sont aujourd’hui en Albanie. Et qu’ont fait les autres?
Il faut nous adresser à la Haute Représentante de l’union européenne, c’est une femme qui a une capacité d’écoute des problèmes qui se posent dans le monde, qui a le souci de la promotion des droits de l’homme. Nous attendons d’elle qu’elle règle ce problème du camp de Liberty, qu’elle fasse en sorte que nous ayons, en tant que citoyens européens, les moyens d’être présent aux côtés des habitants du camp Liberty. Et il n’y a pas d’exception en matière des droits humains lorsqu’il s’agit des gens qui doivent être mis sous la protection du HCR.
Faisons ensemble un effort pour que la voix des Moudjahidine du Peuple d'Iran soit entendu au sein du Conseil de sécurité et qu’on respecte leurs droits fondamentaux.
La loi est là pour protéger ce droit fondamental à chacun de pouvoir avoir une croyance ou de ne pas en avoir. Il est clair que si nous sommes pour un état démocratique, si nous sommes pour un état de droit, nous savons que la foi, la religion n’est pas là pour imposer la loi. Et c’est donc dans cet esprit-là, que nous devons aussi travailler ensemble, parce que ce qui se passe aujourd’hui en Iran et dans le monde entier, tout ce désordre de type religieux, je crois que c’est là un danger pour l’ensemble de nos régions. Pas seulement là où se trouve le Daech et les extrémistes.
La loi est là pour protéger ce droit fondamental à chacun de pouvoir avoir une croyance ou de ne pas en avoir. Il est clair que si nous sommes pour un état démocratique, si nous sommes pour un état de droit, nous savons que la foi, la religion n’est pas là pour imposer la loi. Et c’est donc dans cet esprit-là, que nous devons aussi travailler ensemble, parce que ce qui se passe aujourd’hui en Iran et dans le monde entier, tout ce désordre de type religieux, je crois que c’est là un danger pour l’ensemble de nos régions. Pas seulement là où se trouve le Daech et les extrémistes.
Donc je crois que là aussi, à travers vous Madame Radjavi, à travers l’exemple que vous représentez et le combat que vous avez mené, nous avons l’obligation de réfléchir à comment on peut essayer par notre capacité de dialogue, nos capacités d’être présent dans les enceintes internationales, d’être capable de faire respecter ces droits fondamentaux que sont les droits des humains, les droits des femmes.
Nous avons les moyens de faire progresser notre société. Nous devons avoir l’optimisme de la raison.
Nous avons les moyens de faire progresser notre société. Nous devons avoir l’optimisme de la raison.
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