CNRI – Selon des rapports reçus de plusieurs villes en Iran, les enseignants dans des écoles primaires, des collèges et des lycées ont participé le dimanche 22 février à des actions de protestation organisées via des réseaux sociaux sur Internet.
L’agence de presse officielle Ilna a rapporté pour sa part que dans plusieurs villes du pays, les enseignants ont refusé d’aller en classe, notamment à Eslamchahr, Robat Karim, cité de Qods située près de Karadj, Chahriar, Chiraz, Chahroud, Saghez, Baneh et Mariwan.
Selon les rapports qui nous sont parvenus, ce mouvement de grève a également été suivi dans plusieurs autres villes, notamment à Téhéran, Chahreza, Zarrine Chahr, Ghazvine, Bouchehr et Ispahan.
Les enseignant grévistes ont protesté contre le niveau bas de leur salaire et ont affirmé que la prochaine augmentation de 14% de leur salaire – qui leur a été promise – est largement insuffisante. Ils ont souligné que pour l’an prochain, le budget du ministère de l’Education nationale n’a augmenté que de 20%, alors que le budget des pasdaran (gardien de la Révolution) a augmenté de 60%.
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