CNRI - Il y a des rapports non confirmés selon lesquels les sbires du régime iranien ont exécuté Saman Naseem, un prisonnier politique qui était âgé de 17 ans au moment où il été arrêté.
Selon ces rapports, M. Naseem a été pendu le jeudi 19 février dans la prison centrale de la ville d’Oroumieh (au nord-ouest de l’Iran).
Les officiels du régime iranien ont refusé de fournir aux familles des prisonniers une quelconque information sur le sort M. Naseem et sur le sort de cinq autres prisonniers politiques placés en isolement depuis le mercredi 18 février dans cette même prison.
Les prisonniers politiques Younes Aghayan, Sirvan Nejavi, Ebrahim Shapouri, Habibullah Afshari et Ali Afshari ont tous été condamnés à mort par des tribunaux du régime des mollahs et leurs condamnations à mort ont été confirmées par la Cour suprême des mollahs.
Younes Aghayan est un prisonnier politique originaire de la province d’Azerbaïdjan et adepte de la confession « Ahl-al-Haq ». Il a déjà passé 10 ans de sa vie en prison.
Sirvan Nejavi et Ebrahim Shapouri ont été condamnés à mort sur des accusations d’appartenance au groupe « Péjak ».
Habibullah Afshari, âgé de 26, et son frère Ali Afshari, âgé de 34 ans, ont été condamnés à mort sur des accusations d’appartenance au groupe « Komala ».
La Résistance iranienne demande une action urgente de la part de l’ONU, des États-Unis et des pays européens pour sauver la vie de ces prisonniers politiques.
Mme Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne, a demandé que le dossier des crimes du régime des mollahs, notamment l’exécution de 120.000 prisonniers politiques, soit envoyé par le Conseil de sécurité de l’ONU à la Cour pénale internationale.
Le mercredi 18 janvier, deux experts des droits de l’Homme de l’ONU ont exhorté le régime iranien de se conformer à ses obligations internationales et stopper immédiatement l’exécution de prisonniers mineurs.
« Quelles que soient les circonstances et la nature du crime présumé, l’exécution de prisonniers mineurs est clairement interdite par le droit international », ont déclaré dans un communiqué de presse Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran, et Christof Heyns, le Rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires.
« L’imposition de la peine de mort en Iran va à l’encontre de la tendance internationale actuelle d’abolition de la peine de mort dans les textes de loi et dans les pratiques », ont-ils souligné.
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