L'attaque violente du 29 octobre 2015 contre le camp Liberty en Irak a été condamnée par l'ensemble de la communauté internationale, en particulier par les hauts responsables des Nations Unies, des Etats-Unis et de l'Europe. Cette attaque à base de roquettes à forte puissance ont fait 24 victimes et des centaines de blessés parmi les membres de l'Organisation des Moudjahedine du Peuple iranien (OMPI), et a détruit des sections entières de ce camp.
En union avec la communauté internationale, le Conseil national des Tribus irakiennes a, le 29 novembre 2015, publié une déclaration condamnant vigoureusement cette attaque qui a été conduite à l'instigation du régime iranien et de ces acolytes en Irak contre l'opposition iranienne. Voici un extrait de ce communiqué signé par 2.100 chefs de tribus de toute l'Irak :
"A la suite de l'effroyable attaque meurtrière du 29 octobre 2015 par des missiles contre des réfugiés iraniens désarmés du camp Liberty et la mort de 24 d'entre eux, les harcèlements par des éléments du régime iranien au sein du gouvernement irakien se sont poursuivis contre les résidents du camp Liberty au lieu de tentatives de fermer la voie à toute attaque ultérieure.
"Les membres de l'OMPI résidant au camp Liberty sont des "personnes protégées" par la quatrième Convention de Genève et le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) les considère comme demandeurs d'asile sous protection internationale. Malheureusement ces résidents sont néanmoins privés des droits humains les plus élémentaires, du libre accès à des avocats, de la liberté de mouvement et du libre accès à des soins médicaux.
"Pendant les trente années qu'ils ont vécu en Irak, ils ont toujours agi comme un rempart contre le fondamentalisme.
"Nous avons pu voir le fondamentalisme et ses atrocités et sauvagerie inouïe (fathomless) en action lors du massacre de citoyens français innocents."
En ce qui concerne la conspiration récente contre les résidents du camp Liberty où le régime iranien a fait venir ses agents du renseignement dans le voisinage du camp prétendant être des membres des familles des résidents pourespionner le camp et préparer le terrain pour de futures attaques, les chefs tribaux irakiens ajoutent :
"Nous condamnons la conspiration par des éléments du ministère du Renseignement du régime iranien prétendant être des membres des familles des résidents, conspiration qui a été organisée par l'ambassade iranienne en Irak avec la participation d'un certain nombre de parlementaires irakiens. Nous appelons le président du Parlement et les hauts législateurs (?) à ne pas permettre au régime iranien et à ses agents en Irak d'utiliser le Parlement irakien pour rendre politiquement justifiables leurs plans de massacres ultérieurs.
"Nous appelons au remplacement de l'administration du camp Liberty impliquée dans les précédents massacres de résidents et demandons instamment aux Nations Unies et au gouvernement des Etats-Unis de mettre fin à leur inaction pour se mettre à la hauteur de leurs responsabilités et obligations relatives à la sécurité et à la protection des résidents de Liberty.
Nous appelons le Haut Commissariat pour les réfugiés à déclarer (reconnaître) Liberty en tant que camp de réfugiés pour assurer sa sécurité et le respect des droits légitimes (légaux ?) de ses résidents."
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