Plus de 1400 enseignants et militants iraniens des droits civiques ont écrit une lettre dans laquelle ils ont demandé la libération d’un groupe d’enseignants emprisonnés, en particulier M. Mahmoud Behechti-Langaroudi, le porte-parole du syndicat des enseignants.
Cette lettre a été publiée le 7 décembre 2015, après que M. Behechti-Langaroudi a commencé une grève de la faim en prison.
Les signataires de cette lettre précise que le maintien en détention de ces enseignants est contraire aux article 87 et 98 de l’Organisation international du Travail, au Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948), au Pacte des droits civiques et politiques (1966), au Pacte des droits économiques et sociaux (1966), ainsi qu’à la Déclaration du troisième millénaire de l’ONU.
Ils soulignent que ces enseignants sont emprisonnés uniquement pour avoir critiqué le régime au pouvoir en Iran.
M. Mahmoud Behechti-Langaroudi est condamné à neuf ans de prison.
Les signataires de la lettre ont averti que la vie du porte-parole emprisonné du syndicat des enseignants est actuellement en danger.
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