Le comité gouvernemental en charge de la répression des habitants du Camp Liberty empêche les funérailles des victimes de l’attaque meurtrière contre le camp Liberty le 29 octobre 2015. Ce comité est dirigé par Faleh Fayyad, conseiller national pour la sécurité du gouvernement irakien.
Le 29 octobre 2015, le camp Liberty a été brutalement attaqué par les agents du régime iranien en Irak, faisant 24 tués parmi les membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI). Cinq jours plus tard, Mme Fatemeh Abbassi est décédée suite au choc provoqué par cette attaque criminelle.
Le 4 novembre 2015, la cour de justice de l’arrondissement de Karkh à Bagdad a envoyé une lettre pour requérir la présence du conseiller juridique des habitants pour achever les démarches administratives relatives aux funérailles des victimes. Cependant, le comité répressif a retardé le rendez-vous du conseiller devant la cour pendant 20 jours, et cela malgré de nombreuses lettres et requêtes des habitants aux responsables irakiens, onusiens et américains.
Enfin, le 22 novembre 2015, le conseiller juridique des habitants a été amené à la cour de Karkh et le juge a prononcé deux décrets séparés le même jour demandant que les corps des 24 martyrs et celui de Mme Fatemeh Abbassi soient rendus aux habitants. Par conséquent, aucune excuse n’est permise pour empêcher l’enterrement de ceux-ci, mais le comité répressif continue de faire obstruction à ces funérailles.
La Résistance iranienne en appelle au Secrétaire général des Nations Unies, au Haut-commissaire pour les réfugiés, au Haut-commissaire pour les droits de l’Homme et au gouvernement américain pour prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces actes inhumains qui violent les lois et conventions internationales exigeant le respect du corps des défunts.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 décembre 2015
Le 9 décembre 2015
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