Zeinab Abul Fathi, une des femmes qui a été tabassée par les agents de la sécurité, cette année lors d'une cérémonie de l’Achoura, a fait une déclaration aux organisations de défense des droits de l'homme.
Les bleus résultant des coups reçus sont bien visibles sur son corps.
« Cela faisait 40 minutes que nous étions à la cérémonie de l’Achoura lorsque j'ai réalisé que quelque chose n'allait pas parce que j'ai vu la foule essayer de se disperser le plus rapidement possible », a-t-elle dit.
« Il y avait plus de 300 personnes là-bas. En essayant de quitter la salle, les forces de la sécurité et du renseignement ont bloqué les sorties et ils ont rapidement confisqué tous les téléphones et ont commencé à interroger tout le monde ».
« Ils recherchaient les femmes. Ils ont battu certaines personnes et leur ont dit qu'ils les détruiraient tous ». « Je me suis évanouie plusieurs fois à cause des coups et après j’ai été placée en détention dans la section 209 dans la prison d'Evie », a-t-elle déclaré. « Les agents nous ont affamés pendant plus de 24 heures. Nous étions chacun gardés dans des cellules individuelles et nous étions gelés jusqu’au matin », a ajouté Zeinab.
Source : Les militants des droits de l’homme et de la démocratie en Iran, le 4 octobre 2017
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