Ali Younesi
Un information en provenance de la prison en Iran indique qu’Ali Younesi, étudiant d’élite de l’Université de technologie Sharif, arrêté il y a 2 mois avec son camarade de classe Amir Hossein Moradi, aurait contracté le COVID-19. Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a qualifié leur condition de détention de crime flagrant contre l’humanité par le régime des mollahs et a déclaré : « J’exhorte le Secrétaire général de l’ONU et le Haut-Commissaire aux droits de l’homme à intervenir d’urgence pour sauver la vie d’Ali Younesi et d’Amir Hossein Moradi et garantir leur libération. »
« Cela semble délibéré, et le régime cruel des mollahs, qui est sous la pression internationale pour Amir Hossein Moradi et Ali Younesi, veut les éliminer avec le coronavirus. Le régime remplace la peine de mort par le coronavirus pour les prisonniers, sinon avec tous ces avertissements, il les aurait isolés, soignés et fait de la prévention », a ajouté Mme Radjavi.
« Jusqu’à présent, de nombreux parlementaires, personnalités, assemblées et organisations internationales des droits humains ont appelé à la libération d’Amir-Hossein Moradi et d’Ali Younesi, notamment des lauréats du prix Nobel, un groupe d’eurodéputés, Amnesty International, des comités de parlementaires au Royaume-Uni, en Italie, en Australie, au Canada et en Belgique, la Fédération italienne des droits de l’homme, l’association Hands off Cain, le Comité des musulmans de France contre l’extrémisme et pour les droits de l’homme, des parlementaires irlandais, le Comité international pour l’application de la Justice (ISJ) qui jouit du soutien de 4000 parlementaires en Europe et en Amérique, un comité de parlementaires roumains, des parlementaires et personnalités arabes et le Comité des maires de France pour un Iran démocratique.»
Contexte:
Le pouvoir judiciaire du régime iranien a annoncé mardi 5 mai, après près d’un mois de secret, qu’il avait arrêté Amir Hossain Moradi et Ali Younesi. Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholam-Hossein Esmaili, a affirmé que ces étudiants avaient engagé des «actions de diversion» et «tentaient de mener des opérations de sabotage». “Des engins explosifs utilisés dans des opérations de sabotage ont été découverts lors de la perquisition de leurs maisons”, a-t-il déclaré.
Amir Hossein Moradi a disparu le 10 avril et Ali Younesi a été ramené à la maison dans la soirée du même jour, avec des blessures et des marques de torture. Ali a remporté la médaille d’or de la 12e Olympiade internationale d’astronomie et d’astrophysique, qui s’est tenue en Chine en 2018. Auparavant, il avait remporté les médailles d’argent et d’or de l’Olympiade nationale d’astronomie en 2016 et 2017. Amir Hossein a également remporté la médaille d’argent de l’Olympiade en 2017.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI ou MEK) a également annoncé le nom de 18 autres personnes récemment et secrètement arrêtées par le régime. Le régime a été contraint d’annoncer l’arrestation de tous ces prisonniers, en particulier Ali et Amir Hossain, à la suite de pressions internationales et de manifestations étudiantes à l’Université Sharif, où Ali et Amir Hossain étudiaient.
À cette époque, Mme Radjavi avait souligné que les détenus étaient soumis à la torture et risquaient d’être exécutés, ainsi qu’ils étaient en danger de contracter le Coronavirus. Elle a de nouveau exhorté le Secrétaire général des Nations Unies, le Haut Commissaire aux droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme, ainsi que les organisations internationales des droits de l’homme à prendre des mesures urgentes pour obtenir la libération des détenus et à envoyer des missions internationales dans visiter les prisons du régime et rencontrer ces prisonniers.
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