Les manifestants détenus dans de mauvaises conditions dans le grand pénitencier de Téhéran

– L’agence de presse HRANA affirme qu’environ 500 manifestants arrêtés lors de manifestations nationales sont confrontées à de mauvaises conditions de détention dans un quartier surpeuplé du Grand pénitencier de Téhéran.

Les détenus du quartier 3 de la prison souffrent d’une « eau insalubre, d’un assainissement inadéquat et de portions de nourriture insuffisantes », a déclaré l’agence le 23 mars.

« Ce quartier compte environ 250 lits, et plus de la moitié des détenus doivent dormir à même le sol », a déclaré un parent de détenu au groupe.

Les autorités pénitentiaires ne fournissent pas d’articles de toilette. Et les détenus doivent acheter ces articles dans le magasin de la prison, qui est très cher, a ajouté le parent.

Un autre parent de détenu a parlé de la mauvaise qualité de l’eau potable, disant que « les détenus doivent acheter de l’eau au magasin de la prison » et que « les repas sont également de mauvaise qualité et insuffisants ».

Un ancien détenu récemment libéré a déclaré à HRANA que les responsables de la prison ne rendaient pas les effets personnels des prisonniers, tels que les montres-bracelets et les téléphones portables, à leur libération.

Les autorités iraniennes ont durement réprimé le mouvement de protestation national déclenché par la mort, en septembre 2022, d’une jeune femme en garde à vue.

Les forces de sécurité ont tué plus de 520 personnes et en ont détenu plus de 20 000 depuis le début des manifestations, selon les militants. À l’issue de procès partiaux, le pouvoir judiciaire a prononcé des peines sévères, y compris la peine de mort, à l’encontre de manifestants.

Source : Iran Wire/ CSDHI