Pollution et propagations de toutes sortes maladies
CNRI - Les forces irakiennes retardent depuis deux semaines l’évacuation des eaux usées de Liberty hors du camp. A titre d’exemple, lundi 20 janvier elle a empêché la sortie de tous les camions citernes d’eaux usées, excepté un nombre très restreint. Cette nouvelle mesure inhumaine répond aux ordres de Sadegh Mohammad Kazem, le directeur du camp, et vaut pour une nouvelle persécution des habitants.
Les conditions avec cette impossibilité d’évacuer les eaux usées et les nouvelles fuites des réservoirs septiques ont causé une pollution dans des secteurs du camp et favorisent la propagation de toute une série de maladies. Cette situation et le reste des restrictions existant dans les infrastructures, auront de graves conséquences.
Les requêtes répétées des habitants aux observateurs de l’ONU pour régler ce problème sont pour l’instant demeurées lettres mortes.
Empêcher l’évacuation des eaux usées fait courir le risque de voir apparaître à chaque instant de grandes fissures dans le réservoir et une plus grande pollution du camp Liberty (voir les photos).
La situation des égouts de Liberty montre à quel point le communiqué du 31 janvier 2012 de Martin Kobler, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, disant que les infrastructures de Liberty répondaient aux « normes internationales » étaient faux, trompeur et dans l’intention de priver les Achrafiens de leur foyer. Il avait dit dans ce communiqué : « Le Haut Commissariat pour les Réfugiés de l’ONU (HCR) et le Bureau des droits humains de la MANUI ont à présent confirmé que l’infrastructure et les installations du camp Liberty répondent aux normes humanitaires internationales stipulées dans le protocole d ‘accord. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 janvier 2013
Le 22 janvier 2013
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