mardi 15 janvier 2013

Iran : un étudiant assassiné sous la torture

         کرامت‌الله زارعیان

Les agents du Vevak des mollahs : « parce qu’il avait insulté le Guide, il a reçu un châtiment physique. »
Le régime essaie de faire passer cet effroyable crime pour un suicide
CNRI - Le régime inhumain des mollahs vient d’assassiner sous la torture Keramatollah Zareian, un étudiant de 27 ans de Téhéran. Il s’agit, en un mois, du troisième prisonnier qui meurt sous la torture après Satar Behechti et Jamil Soveidi, et dont la nouvelle a pu traverser les murs de la prison. De nombreux détenus politiques sont tués dans les salles de tortures et dans les prisons clandestines dans le plus grand des secrets.

Karamatollah Zareian qui avait déjà été arrêté à trois reprises en raison de ses activités politiques et qui étaient constamment sous surveillance, avait soudain disparu le 25 novembre. Après l’avoir tué, ses bourreaux ont ramené son corps chez lui, dans le quartier de Nezam-Abad de la capitale iranienne. Ils l’ont mis dans la baignoire et pour faire disparaitre les marques des supplices, ils ont ouvert les robinets d’eau bouillante. Son corps couvert d’infection s’est décomposé, déchiré en multiples endroit et déformé de manière horrible. Le 29 novembre, les agents ont fait savoir à sa famille qu’à cause d’un incident survenu à Keramatollah, ils devaient se rendre de Jahrom à Téhéran. Ses parents ont découvert avec horreur le corps décomposé de leur fils. Les agents du Vevak leur ont dit que puisqu’il avait insulté le « Guide », il avait reçu un châtiment physique. 
Keramatollah Zarehian s’est engagé dans les activités de protestation dès son entrée à l’école des Beaux-Arts de Téhéran en 2003. Il a été arrêté une première fois en 2006. Le 7 décembre 2009, il a été à nouveau arrêté et emmené au camp de la mort de Kahrizak et effroyablement torturé. Il avait ensuite été transféré à la prison d’Evine. Après sa libération, il était resté sous surveillance et sous pression et avait été renvoyé de la faculté. En février 2011, il avait été arrêté une troisième fois et à nouveau terriblement torturé.
La Résistance iranienne appelle les instances internationales concernées à condamner ce crime ignoble et demande au Conseil de Sécurité de l’Onu de former une mission d’enquête internationale sur la situation des prisonniers politiques, en particulier l’assassinat des détenus sous la torture. Elle demande le renvoi du bilan des violations systématiques des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU et des mesures fermes et contraignantes pour mettre un coup d’arrêt aux crimes de ce régime inhumain.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 janvier 2013

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