Appel des eurodéputés à Ashton
ANSA (agence italienne), Strasbourg, 17 janvier – « Que la baronne Ashton et les Nations Unies reconnaissent le camp Liberty comme un camp de réfugiés et les droits en découlant pour ses habitants, ou qu’ils leur permettent de retourner à Achraf en attendant une solution concertée à la situation tragique dans laquelle ils se trouvent ».
ANSA (agence italienne), Strasbourg, 17 janvier – « Que la baronne Ashton et les Nations Unies reconnaissent le camp Liberty comme un camp de réfugiés et les droits en découlant pour ses habitants, ou qu’ils leur permettent de retourner à Achraf en attendant une solution concertée à la situation tragique dans laquelle ils se trouvent ».
Voilà la demande formulée par le député européen ELD, Oreste Rossi, à la Haute Représentante pour la politique étrangère de l'UE, Catherine Ashton, au cours du débat en plénière à Strasbourg sur l’accord de partenariat UE-Irak, sur lequel le Parlement européen aujourd'hui a voté.
Oreste Rossi est revenu sur la question des réfugiés iraniens du camp d'Achraf qui, après avoir vécu 26 ans dans ce camp, ont presque tous été transférés au camp Liberty qui devait être seulement un lieu de transit. « En fait, a déclaré que l’europarlementaire alexandrin, les réfugiés ont été réduits à partir et ce camp est devenu une prison de facto, comme le définit le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'homme de l’ONU et le HCR lui-même, ou le Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Comme si cela ne suffisait pas, a ajouté Rossi, le gouvernement irakien veut s’approprier tous les biens meubles et immeubles des réfugiés iraniens. À la lumière de ces faits troublant, a-t-il conclu, l'Europe doit faire entendre sa voix pour la défense des droits humains et prendre des mesures pour vérifier si le mode opératoire de Martin Kobler, représentant de l'ONU en Irak, est correct. » (ANSA).
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