vendredi 15 février 2013

Déclarations chocs en Iran du mollah Taeb, un proche de Khamenei :


- « La Syrie est la 35e province de l’Iran. La milice syrienne est formée de 60.000 membres du Hezbollah. »
- « Si l’ennemi veut s’emparer la Syrie ou le Khouzistan, la Syrie a la priorité. Si nous la perdons, nous ne pourrons pas garder Téhéran. »
La communauté internationale doit arrêter de toute urgence l’ingérence des mollahs dans le massacre de la population syrienne
. CNRI -- Le mollah Taeb, des gardiens de la révolution, proche de Khamenei et commandant de la base Amar, un organe de répression, a reconnu que l’existence-même du régime des mollahs dépend de la dictature syrienne. Le 14 février, dans une réunion de miliciens du Bassidj des universités il a expliqué que « la Syrie est notre 35e province stratégique. Si l’ennemi nous attaque et veut s’emparer de la Syrie ou du Khouzistan, la priorité pour nous est de conserver la Syrie, parce que si nous gardons la syrie, nous pourrons reprendre le Khouzistan, mais si nous perdons la Syrie, nous ne pourrons garder Téhéran. »

« A présent nous sommes occupés en Syrie et notre ligne de front est là-bas, où nous affrontons toute l’Arrogance (l’ennemi) (...) La Syrie avait une armée mais cette armée n’était pas en mesure de mener la guerre dans les villes syriennes, c’est pourquoi l’Iran a proposé, afin de mener cette guerre urbaine, de former une milice du Bassidj. La milice syrienne du Bassidj est composée de 60.000 Hezbollahis auxquels l’armée a délégué les combats de rues. » 

Taeb est un des proches les plus criminels de Khamenei. Commandant des voyous du Ansar Hezbollah, c’est un des principaux cerveaux et auteurs de la répression, notamment du soulèvement de 2009. Il est aujourd’hui commandant de la base Amar, un organe de répression chargé de la cyberguerre contre « l’agression culturelle ». Il figure au nombre des mollahs et des pasdaran les plus féroces comme Saïd Ghassemi, Hossein Allakaram, Mehdi Mandegari, Mehdi Kouchekzadeh, Hamid Ressaï et Ravanbakhsh, tous fondateurs et chefs d’organes répressifs.

Auparavant, Khamenei avait martelé aux dirigeants de son régime que « la Syrie est la ligne de front stratégique de notre régime. Ainsi donc, malgré la situation difficile et complexe il ne faut pas désespérer et nous devons soutenir Assad jusqu’au bout ». Velayati, conseiller de Khamenei, avait qualifié la Syrie de « maillon en or de la résistance » avant d’ajouter : « si la Syrie n’avait pas assuré le soutien logistique du Hezbollah, le Hezbollah n’aurait pu remporter la guerre de 33 jours et le Hamas la guerre de 22 jours. La Syrie joue un rôle clé particulièrement sensible dans la région dont dépend la fermeté ou l’instabilité de la politique de résistance ; c’est pourquoi attaquer la Syrie revient à attaquer l’Iran et les alliés de l’Iran. » (presse officielle en Iran du 26 janvier 2013).

Larijani lui aussi dans un entretien avec des autorités du régime syrien avait déclaré que « l’Iran ne cessera pas de soutenir la Syrie et son président Bachar El-Assad. » (TV Al-Jazira, 25 novembre 2012)

Les déclarations chocs du mollah Taeb et des autres dirigeants du régime iranien rendent plus que jamais nécessaire une intervention urgente de la communauté internationale pour faire cesser la participation active et tous azimuts du régime des mollahs, des gardiens de la révolution et de la force terroriste Qods dans le massacre de la population syrienne, violant de manière flagrante les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 février 2013 

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