Maryam Radjavi appelle le président américain et le secrétaire général de l’ONU à immédiatement renvoyer les habitants à Achraf
CNRI - VIDEO - A 5h45 ce matin, heure locale, le camp Liberty a été attaqué à tirs de roquettes et de mortiers. Jusqu’à présent six habitants, dont une femme, ont été tués et plus de 50 blessés. Les blessés sont dans un état grave et le nombre de morts pourrait s’alourdir. Un des six tués est mort deux heures après l’attaque en raison du retard pour l’emmener à l’hôpital. Les noms des victimes sont : Mme Pouran Najafi, MM Yahya Nazari, Akbar Azizi, Mostafa Khosravi, Mehdi Abed et Hadi Shafi’i.
Il n’y a eu ni secours ni ambulance pour les blessés aux premières heures de l’attaque. Le générateur de la clinique irakienne a été touché et ne fonctionne plus ; l’électricité est coupée. Le cabinet du premier ministre a donné l’ordre aux forces irakiennes d’empêcher le transport des blessés vers les hôpitaux avec les quelques véhicules que les habitants ont amenés d’Achraf.
L’année dernière, malgré l’insistance des habitants et les requêtes fréquentes aux autorités américaines et onusiennes, le gouvernement irakien a cruellement empêché le transfert des équipements médicaux des habitants d’Achraf à Liberty.
Liberty est situé au cœur d’une zone militaire et n’est pas accessible sans coordination avec le gouvernement irakien. Huit convois d’habitants transférés d’Achraf à Liberty ont été arrêtés en sept points et minutieusement fouillés avec des équipements spéciaux et des chiens policiers.
Cela fait un an que 3100 habitants d’Achraf ont été transférés et emprisonnés dans un demi-km2 au camp Liberty d’une superficie 80 fois plus petite qu’Achraf. Il n’y a pas d’abri dans ce camp et les habitants vivent dans des baraquements placés les uns à cotés des autres. En mars dernier quand Liberty a été la cible pour la première fois d’un tir de mortier, le CNRI a mis en garde contre le manque de sécurité de ce lieu. Par la suite, les agents du cabinet du premier ministre irakien ont même enlevé les murs de béton qui entouraient les baraquements et les objections des habitants à Martin Kobler et à la MANUI, sont restés lettres mortes.
Hier et avant-hier, les habitants de Liberty et leurs avocats et représentants ont mis en garde contre un nouveau massacre de la part du régime iranien et des forces irakiennes. Ils ont appelé une fois de plus le Secrétaire général de l’ONU et les autorités américaines à les renvoyer à Achraf où ils ont construit des bâtiments en dur, des bunkers et des abris.
Mme Radjavi a appelé le Président Obama, le Secrétaire général de l’ONU, le Haut commissaire pour les réfugiés de l’ONU et le Haut commissaire des droits de l’homme de l’ONU à ramener les 3100 réfugiés sans défense vivant dans le camp Liberty au camp d’Achraf afin de les protéger. Le gouvernement américain et l’ONU sont directement responsables de la sécurité de ces réfugiés.
Mme Radjavi a appelé le Président Obama, le Secrétaire général de l’ONU, le Haut commissaire pour les réfugiés de l’ONU et le Haut commissaire des droits de l’homme de l’ONU à ramener les 3100 réfugiés sans défense vivant dans le camp Liberty au camp d’Achraf afin de les protéger. Le gouvernement américain et l’ONU sont directement responsables de la sécurité de ces réfugiés.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 février 2013
Le 9 février 2013
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