CNRI – L'Amérique et le monde doivent agir maintenant pour saper et isoler un régime iranien « faible, illégitime et dangereux » et qui est terrifié à l'idée de tenir des élections libres parce qu'il sait qu'il perdra, a déclaré l'ancien candidat à la présidence des Etats-Unis, Newt Gingrich.
M. Gingrich a déclaré que le régime clérical doit être renversé afin que les Iraniens en exil puissent retourner dans un pays libéré de la tyrannie.
L'ancien président de la Chambre des Représentants américaine a promis son soutien à tous les opposants du régime lors d'une conférence internationale à Paris samedi 2 février au côtés de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, à la veille de l’anniversaire de la révolution antimonarchiste de 1979 en Iran.
Il a salué le Conseil national de la Résistance iranienne comme un « mouvement pour la liberté, la démocratie, l'égalité, et non pas un mouvement pour le terrorisme », et dont la réhabilitation ne semblait pas possible il y a quelques années.
«Je rends hommage à votre dirigeante » Maryam Radjavi « pour l'extraordinaire courage dont elle a fait preuve en résistant contre un régime dictatorial tout à fait capable de tuer, de torturer et d’assassiner ».
« La dictature n'est pas forte. La dictature est effrayée. Elle ne lancerait pas d’avertissement comme quoi tous ceux qui parlent d'élections libres s'engagent dans la sédition et sont des traîtres si elle n'était terrifiée à l'idée d'élections libres.
« Et pourquoi une dictature serait-elle effrayée par des élections libres ? Parce qu'elle sait quelle les perdrait. Donc, si vous devez vous méfier de la population au point que ne pas lui donner de choix, vous perdez toute légitimité. »
Les démocraties du monde devraient maintenant « s'acharner » contre cette dictature iranienne illégitime, qui ne méritait pas d'être autorisée à négocier pour sa survie, a dit M. Gingrich aux délégués.
« Notre but devrait être de remplacer la dictature, pas de trouver un accord avec elle. L'Iran sera inévitablement très agressif, très téméraire et très dangereux si cette dictature obtient les armes nucléaires.
« Il n’y a donc que deux choix. Un choix qui consiste tôt ou tard à être forcé d'affronter la dictature, ou bien un mouvement direct et clair pour saper et remplacer la dictature comme la seule voie à la paix dans la région, et construire un Iran libre et indépendant dans lequel le peuple choisit le gouvernement parce que le peuple ne choisira pas la guerre.
« Le fait est que nous devons isoler la dictature et faire de son remplacement notre but. »
M. Gingrich a qualifié de « cynisme total » l'idée de construire une prison pour les Iraniens exilés et de l'appeler ensuite Camp Liberty.
« Les 3100 personnes du camp Liberty devraient être transférées vers un Iran libre et démocratique où elles pourront rentrer chez elles en sécurité.
« Nous ne devrions pas accepter le postulat que cette dictature dure encore des années. »
Il y a une génération, des dictatures existaient encore en Espagne et derrière tout le rideau de fer dans des pays comme l'Estonie, la République Tchèque et la Pologne, et la cause de la liberté semblait sans espoir jusqu'à ce qu'un matin la « liberté se soit affranchie », a dit M. Gingrich.
« Nous devrions exiger de continuer à accroitre les sanctions, continuer à augmenter l'isolation, et nous avons besoin d'une campagne politique radicalement plus importante à l'intérieur de l'Iran pour donner de l'espoir à chaque jeune Iranien qu'il existe un avenir meilleur.
« Un avenir de liberté. Un avenir de prospérité. Un avenir sans menaces et un avenir où ils peuvent voyager dans le monde et ne pas avoir peur de leur propre gouvernement.
« Je pense que votre mouvement et votre Présidente constituent une étape clé pour un Iran libre. Je suis honoré d'être ici. Et je salue le courage que vous avez tous, et en particulier le courage qu'elle a. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire