La Présidente élue de la Résistance iranienne Maryam Radjavi
Elle demande aux jeunes de Téhéran d’être solidaires des prisonniers politiques et de leurs familles
La Présidente élue de la Résistance iranienne Maryam Radjavi a appelé la communauté internationale, en particulier le gouvernement américain, l’Union européenne et ses pays membres, le Secrétaire général de l’ONU et le Haut-commissariat aux droits de l’homme à condamner fermement le raid sauvage lancé jeudi 17 avril par les pasdaran et les agents de renseignement contre les détenus politiques à la prison d’Evine, leur passage à tabac violent et le transfert de plusieurs d’entre eux au cachot. Elle a appelé à des décisions exécutoires, efficaces et urgentes pour mettre fin aux exactions barbares et systématiques du fascisme religieux en Iran.
Mme Radjavi a ajouté : Le silence et l’inaction face aux atrocités du pouvoir en Iran, quel qu’en soit le prétexte, revient à tourner le dos aux principes et aux valeurs pour lesquels l’ONU a été mise en place et que défendent l’Union européenne et les Etats-Unis.
Mme Radjavi a souligné que l’attaque sur les prisonniers politiques à Evine, parallèlement à la montée des exécutions collectives et arbitraires qui ont dépassé les 700 depuis l’entrée en fonction de Rohani, montre la fragilité du régime et combien il redoute le renversement qui l’attend. Les exécutions, la répression et les discriminations sont les principaux piliers de la dictature des mollahs, dont la moindre flexibilité accélèrera la chute.
Mme Radjavi a appelé le peuple iranien, en particulier la jeunesse de Téhéran à soutenir et se montrer solidaire des détenus et de leurs familles. Elle leur a demandé de ne pas laisser cette dictature moribonde de poursuivre et multiplier ses crimes contre l’humanité dans les prisons.
Dans le raid du 17 avril, les pasdaran ont grièvement blessés des détenus, qui souffrent d’hémorragie, de fractures du crane et des côtes. Parmi eux figurent Gholam-Reza Khosravi-Savadjani, Assadollah Hadi, Javad Fouladvand et Assadollah Assadi qui sont dans un état critique. Assadollah Hadi qui sortait juste d’une opération chirurgicale à cœur ouvert est dans un état dangereux. Les agents ont aussi détruit toutes leurs affaires et ont emporté tout ce qu’ils avaient écrit.
D’autres prisonniers qui étaient dans la cour ont scandé « A bas la dictature » et entonné des chants pour protester contre ces sauvageries. Ils ont eux aussi été la cible de violences par les forces de sécurité. A la suite de ce raid, 31 détenus ont été jetés en isolement dans la section 240 d’Evine.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 avril 2014
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