mardi 3 février 2015

Le groupe des Démocrates et Libéraux du Conseil de l’Europe auditionne Maryam Radjavi sur l’Iran


Le groupe des Démocrates et Libéraux du Conseil de l’Europe auditionne Maryam Radjavi sur l’Iran
Au cours de sa visite à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg, Maryam Radjavi a participé à une audition du groupe des démocrates et libéraux sur les événements récents du Moyen-Orient et l’Iran, ses perspectives et les solutions. Elle a aussi répondu aux questions des parlementaires.
L’Iran sous la théocratie des mollahs reste l'une des tyrannies les plus répressives de notre époque. L'Iran a le taux le plus élevé au monde d'exécutions par habitant. Pour défendre les pendaisons, le président du régime, Rohani a déclaré : « avec ces exécutions nous mettons en œuvre la loi ou la charia islamique. » Les châtiments cruels, inhumains et dégradants ont été légalisés sous le prétexte de l'islam.
En Iran sous les mollahs, l’état de droit signifie les violations systématiques des droits humains et le déni de démocratie. Le monde est choqué aujourd'hui par les décapitations et d'autres crimes de Daech. Mais le peuple iranien subit des atrocités similaires depuis 36 ans, malheureusement le monde est resté silencieux là-dessus.
Rappelant les mises en garde continues de la Résistance iranienne contre la menace de l’intégrisme islamiste, Maryam Radjavi a dit :
En 1995, lors d'une intervention à Oslo, j'avais moi-même souligné la menace que représentait la propagation de l'extrémisme par les mollahs de Téhéran et appelé à un "front international" contre ce phénomène funeste.
Dans une autre partie de son discours, elle a indiqué que le régime des mollahs ne fait pas partie de la solution en Syrie ou en Irak, il est le cœur du problème. La plus grande erreur de la communauté internationale c’est son silence sur le rôle destructeur du régime des mollahs ou de coopérer avec lui.
Permettez-moi de définir trois étapes spécifiques et viables pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme sous couvert de l’islam qui a atteint la France et l'Europe.
Premièrement : Tous les efforts doivent être fait pour chasser le régime d’Assad. C’est la première étape et également la plus adéquate pour éliminer l’intégrisme dans la région. Combattre Daech en Syrie sans évincer Assad ne résoudra pas le problème.
Deuxièmement : chasser d’Irak les mollahs, les gardiens de la révolution, la Force Qods et leurs milices paramilitaires. C’est la nécessité de mettre fin au cycle de la violence et de l'effusion de sang en Irak.  Un cycle qui répand la violence et verse le sang dans d'autres pays.
Troisièmement : Il faut cesser de faire des concessions aux mollahs sur la question nucléaire.
Non seulement ces concessions augmentent le risque de voir le régime se doter de la bombe atomique, mais elles lui permettent également d'améliorer ses capacités à développer l'exportation de l'intégrisme et du terrorisme. Ce n’est qu’à une seule condition que le régime pourrait abandonner son programme d'armes nucléaires : Quand les mollahs verront que la poursuite du programme sera trop coûteuse pour leur survie.
A la fin de son intervention, Madame Radjavi a répondu aux questions des parlementaires de ce groupe au Conseil de l’Europe.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire