Le régime iranien réprime constamment les femmes sous prétexte qu’elles n’ont pas respecté le code vestimentaire imposé par les mollahs. Un officiel du régime a reconnu qu’en Iran, 26 institutions sont impliquées dans la répression des femmes « mal-voilées ».
Le chef du Tribunal de la ville de Khorram-Abad (à l’ouest de l’Iran) a annoncé le mercredi 2 décembre la création d’un département judiciaire spécial chargé de la répression des femmes « mal-voilées ».
Hossein Reza Delfan a fait cette annonce devant des journalistes, en ajoutant : « Les femmes qui ne respecteraient pas le code vestimentaire seront emprisonnées pendant une période de 10 jours à deux mois ou elles seront condamnées à payer des amendes. »
Ce fonctionnaire du régime a menacé que les dossiers des femmes « mal-voilées » seront traités rapidement et que les coupables seront sévèrement sanctionnées.
Achtari, un officier de haut-rang au sein des forces répressives du régime iranien a souligné que les mesures répressives contre les femmes « mal-voilées » seront renforcées. Lors de sa rencontre avec le représentant de Khamenei à Ispahan, il a déclaré : « Il y a 26 organes qui travaillent sur la question des femmes mal-voilées. »
Le fascisme religieux au pouvoir en Iran – qui a peur des soulèvements populaires – utilise différents prétextes pourréprimer les femmes et les jeunes que les dirigeants du régime considèrent comme une menace contre leur règne. Les harcèlements constants contre les femmes sous prétexte du contrôle de la conformité de leur voile est un prétexte parmi d’autres pour créer un climat de terreur dans le but d’empêcher toute contestation politique.
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